Claude, Bonaventure Vigneron

1750 - 1832

Informations générales
  • Né le 29 novembre 1750 à Mollans ( - Généralité de Besançon - France)
  • Décédé le 10 mai 1832 à Vesoul (Haute-Saône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 3 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Haute-Saône
Groupe
Modérés
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 4 juin 1814
Département
Haute-Saône
Régime politique
Première Restauration
Législature
Chambre des députés des départements
Mandat
Du 4 juin 1814 au 20 mars 1815
Département
Haute-Saône
Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 12 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Haute-Saône

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, député au Conseil des Anciens et au Corps législatif, représentant aux Cent-Jours, né à Mollans (Généralité de Besançon, France) le 29 novembre 1750, mort à Vesoul (Haute-Saône) le 10 mai 1832, fils de Pierre Vigneron et de Marie Josèphe Mongey, il se fit inscrire en 1773 au barreau de Vesoul.

Officier municipal de cette ville en 1790, procureur général syndic du département en 1791, président de l'administration municipale de Vesoul, il fut élu, le 3 septembre 1792, le 2e sur 7, député de la Haute Saône à la Convention, par 220 voix sur 402 votants. Il siégea parmi les modérés, et, dans le procès du roi, répondit au 3e appel nominal : « Je vote pour la réclusion pendant la guerre, et le bannissement à la paix. »

Il fut un des députés les plus effacés de la Plaine, utilisa ses connaissances comme jurisconsulte dans les comités, et fut réélu, le 21 vendémiaire an IV, député au Conseil des Anciens dans deux départements: 1° le Doubs, par 156 voix sur 177 votants 2° la Haute-Saône par 190 voix sur 251 votants. Secrétaire du Conseil en l'an VI, il n'a pas laissé au Moniteur trace de ses motions ni de ses discours.

Sorti du Conseil la même année, il fut nommé commissaire du gouvernement près l'administration centrale de la Haute-Saône, adhéra au coup d'Etat de brumaire, et fut élu par le Sénat conservateur, le 4 nivôse an VIII, député de la Haute-Saône au Corps législatif; ce mandat lui fut renouvelé les 18 février 1807 et 14 janvier 1813, et il fut deux fois vice-président de l'assemblée, en 1806 et en 1811.

Le 12 mai 1815, l'arrondissement de Lure l'élut représentant à la Chambre des Cent-Jours, par 49 voix sur 99 votants et 177 inscrits, contre 18 au général Gruyer et 17 au général Marulaz. Sa longue carrière parlementaire prit fin avec cette session. Il se retira à Vesoul et ne s'occupa plus, jusqu'à sa mort, que de travaux de jurisprudence.

Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur le 6 novembre 1814.

Date de mise à jour: juin 2013