Joseph, Jean-Baptiste Levallois

1760 - 1840

Informations générales
  • Né le 14 décembre 1760 à Rochefort ( - Généralité de La Rochelle - France)
  • Décédé le 12 octobre 1840 à SAINT-JEAN-D'ANGELY (Charente-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 15 octobre 1795 au 19 mai 1799
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Modérés
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 15 avril 1799 au 26 décembre 1799
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-cents, né à Rochefort (Généralité de La Rochelle, France) le 14 décembre 1760, de Joseph Jacques Levallois, marchand et Marie Suzanne Ayraud, mort à Saint-Jean-d'Angély (Charente-inférieure) le 12 octobre 1840, il était avocat à Rochefort au moment de la Révolution.

Il fut nommé administrateur du district de Rochefort (juillet 1790), et membre du directoire du département en 1791, situation qu'il garda jusqu'au fonctionnement de la Constitution de l'an III.

Elu député de la Charente-inférieure au Conseil des Cinq-cents, le 23 vendémiaire an IV, il s'y montra assez modéré, proposa de faire juger par voie administrative la validité des prises maritimes, et, l'année suivante, s'éleva, contre le projet qui soumettait à l'influence du Directoire exécutif le résultat des prochaines élections.

Réélu au même Conseil par le même département, le 26 germinal an VII, il y parla sur l'état de la marine et sur la lamentable situation financière des hospices, et, au moment du coup d'Etat de brumaire, appuya énergiquement la proposition de Jourdan de déclarer la patrie en danger.

Néanmoins, il ne fut pas inquiété après le 18 brumaire, et ne tarda pas d'ailleurs à se rallier au fait accompli. Le gouvernement consulaire le nomma, en 1800, receveur des finances. de l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély, fonctions qu'il occupa jusqu'au 8 avril 1829; à cette date, il donna sa démission en faveur de son fils cadet, ancien capitaine du génie.