Jean, Joseph de Croze

1753 - 1836

Informations générales
  • Né le 9 novembre 1753 à Brioude ( - Généralité de Riom France)
  • Décédé le 18 janvier 1836 à Brioude (Haute-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 16 octobre 1795 au 19 mai 1799
Département
Haute-Loire
Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 12 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Haute-Loire

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-Cents, représentant à la Chambre des Cent-Jours, né à Brioude (Généralité de Riom), le 9 novembre 1753 « fils légitime à maître Jean François Croze, écuyer, avocat en Parlement, conseiller du roy contrôleur odinaire des guerres, et à Dame Antoinette Rochette », mort à Brioude (Haute-Loire), le 18 janvier 1836, il remplit, dans cette ville, des fonctions administratives.

Elu, le 24 vendémiaire an IV, par 126 voix sur 200, député de la Haute-Loire au Conseil des Cinq-Cents, il fut bientôt (10 nivôse), de la part de la commission chargée de vérifier les opérations électorales et les conditions d'éligibilité de chaque représentant, l'objet d'un rapport présenté par Genissieux, et qui tendait à l'exclure, comme parent d'émigré, de toutes les fonctions publiques, y compris les fonctions législatives, jusqu'à la paix. On vota l'impression du rapport et son ajournement. Le 18 germinal, il fut encore dénoncé par les administrateurs de la Haute-Loire. Mais il prétendit qu'il était compris dans les exceptions de la loi du 3 brumaire et qu'il avait lui-même signalé son neveu comme « soupçonné d'émigration ». Une commission fut nommée sur sa demande pour statuer sur ce cas particulier, et de Croze siégea jusqu'à l'expiration de son mandat, c'est-à-dire jusqu'en l'an VIII.

Il fut nommé, le 9 vendémiaire an XIII, sous-préfet de Brioude, et fut élu plus tard à la Chambre des Cent-Jours, comme représentant de la Haute-Loire, au collège de département, le 12 mai 1815, par 42 voix sur 70 votants.Il ne siégea pas, le Moniteur précisant qu'il était le suppléant de Georges La Fayette. La Restauration mit fin à sa carrière politique. Il était chevalier de la Légion d'honneur.

Date de mise à jour: octobre 2014