Fabien Cesbron Dit Fabien-Cesbron

1862 - 1931

Informations générales
  • Né le 13 janvier 1862 à Saint-lambert-du-lattay (Maine-et-Loire - France)
  • Décédé le 26 avril 1931 à Saint-sébastien-sur-loire (Loire-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Droites

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1911 au 1er janvier 1920

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 13 janvier 1862 à Saint-Lambert-du-Lattay (Maine-et-Loire), mort le 26 avril 1931 à Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Inférieure).

Député du Maine-et-Loire de 1902 à 1906.

Sénateur du Maine-et-Loire de 1911 à 1920.

Fabien Cesbron vit le jour le 13 janvier 1862 à Saint-Lambert-du-Lattay (Maine-et-Loire). Après des études au petit séminaire, puis à la faculté catholique de droit d'Angers, il s'inscrivit au barreau de Saumur, ensuite à celui d'Angers.

Élu conseiller municipal de Varrains, près de Saumur, il se présenta aux élections générales législatives du 27 avril 1902 dans la circonscription de Baugé, où il battait son concurrent radical, M. Cathelineau, par 9.073 voix contre 9.014 au deuxième tour de scrutin, sur 18.350 votants.

Il s'inscrivit au groupe de la droite ; vigoureusement attaché à la liberté de l'enseignement et à la religion de ses ascendants, il rompit des lances dans les tournois parlementaires relatifs au statut des congrégations, et plus généralement aux questions scolaires et religieuses. Il vota bien entendu contre le projet de loi de 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat.

Il s'intéressa aussi à la convocation des territoriaux et à la falsification des produits alimentaires. Il fut, dès le premier tour de scrutin, battu aux élections générales du 6 mai 1906 par M. Gioux qui obtint 9.771 voix contre 9.294 à lui-même sur 19.232 votants. Quatre ans plus tard, au renouvellement du 24 avril 1910, il tenta de reprendre son siège, mais fut de nouveau battu, dès le premier tour de scrutin, par Gioux qui fut élu avec 10.271 voix sur 18.994 votants, alors qu'il n'en obtenait que 8.455.

Il devait attendre encore un an pour prendre sa revanche et entrer de nouveau au Parlement, mais au Luxembourg cette fois-ci. Un des sénateurs du Maine-et-Loire, M. de La Bourdonnaye étant décédé le 3 février 1911, Fabien Cesbron emporta facilement le siège à l'élection partielle du 30 avril suivant, par 611 voix sur 941 votants.

A la Haute Assemblée, il siégea à droite. Appartenant à la catégorie des parlementaires modestes mais actifs, il multiplia les interventions sur toutes sortes de sujets : droit de reprise, statut des juges de paix, travail dans les mines, réquisition des céréales, impôt sur le revenu, questions électorales, dommages de guerre, pensions militaires.

Il fut battu au renouvellement du 11 janvier 1920, au second tour de scrutin, où il n'arrivait qu'en septième position, avec 141 voix seulement sur 940 votants, bien qu'il ait totalisé 407 voix sur 937 votants au premier tour.

Il siégea encore comme magistrat au Havre, à Rennes et à Nantes, et mourut à Saint-Sébastien-sur-Loire, le 26 avril 1931, à l'âge de 69 ans.