Pierre, Auguste Lajard

1757 - 1837

Informations générales
  • Né le 20 avril 1757 à Montpellier ( - Généralité de Montpellier - France)
  • Décédé le 12 juin 1837 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 18 février 1808 au 4 juin 1814
Département
Seine
Régime politique
Première Restauration
Législature
Chambre des députés des départements
Mandat
Du 4 juin 1814 au 20 mars 1815
Département
Seine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Ministre, député au Corps législatif de 1808 à 1815, né à Montpellier (Généralité de Montpellier, France) le 20 avril 1757, mort à Paris (Sine) le 12 juin 1837, « fils de Barthélemy Lajard, président trésorier de France en la généralité de Montpellier, intendant des gabelles du Languedoc, et de dame Angélique Pelet, » et parent de Jean Baptiste Barthélemy Lajard qui fut député au Corps législatif, il débuta dans la carrière militaire en 1773.

Après avoir appartenu successivement aux régiments de Languedoc et de Médoc (infanterie), il fut nommé capitaine dans celui de Maillebois, formé en France pour servir en Hollande. Il passa ensuite au bataillon de chasseurs des Ardennes. Aide-de-camp du général marquis de Lambert, il fut bientôt, sur la proposition de La Fayette, nommé premier aide-major général de la garde nationale parisienne. Il occupa ce poste jusqu'en 1792, entra alors dans le corps de l'état-major de l'armée comme adjudant général avec le grade de colonel, et fut attaché à la première division militaire et momentanément employé à l'armée du Nord.

Le 16 juin 1792, Lajard fut appelé au ministère de la Guerre, où il ne resta que jusqu'au 24 juillet suivant. Durant cette période il se montra le zélé partisan de la monarchie constitutionnelle, intervint, le 20 juin, en faveur du roi et de la famille royale, et, dans la journée du Dix Août, s'efforça d'organiser la résistance à l'insurrection. Sorti du ministère, dénoncé pour son attitude et décrété d'accusation, il passa en Angleterre où il resta jusqu'après le coup d'Etat de brumaire.

Bonaparte ne lui accorda pas l'autorisation de reprendre son rang dans l'armée, mais, ayant été plus tard au nombre des candidats au Corps législatif présentés par les électeurs de Paris, Lajard fut, le 18 février 1803, élu député de la Seine par le Sénat conservateur. L'empereur lui accorda une pension de 6.000 francs comme ancien ministre.

Il se rallia ensuite à la Restauration, et obtint de Louis XVIII le grade de maréchal de camp (14 juillet 1814). Après les Cent-Jours, ne payant point le cens voulu par la loi, il ne put se représenter à la députation et rentra dans la vie privée.