Nicolas, Jean-Baptiste Tripier

1765 - 1840

Informations générales
  • Né le 30 juillet 1765 à Autun ( - Généralité de Bourgogne France)
  • Décédé le 25 avril 1840 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 8 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Seine
Groupe
Majorité
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 17 mai 1822 au 24 décembre 1823
Département
Seine
Groupe
Minorité libérale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant aux Cent-Jours, député de 1822 à 1824, pair de France, né à Autun (Généralité de Bourgogne) le 30 juillet 1765, mort à Paris (Seine) le 25 avril 1840, « fils de maître Michel Tripier, maître en chirurgie, et de demoiselle Jeanne de Lisle », il fit ses études au collège Montaigut, où il obtint au concours général le prix de sixième, succès qui lui permit de terminer gratuitement ses classes. Il étudia le droit et la jurisprudence avec son frère aîné, procureur au parlement de Paris, et acheta une charge d'avoué.

Dénoncé comme suspect et arrêté pendant la Terreur, il fut sauvé par la protection de Paré, ministre de l'Intérieur. Chargé ensuite d'une mission en Flandre, il devint, après le 9 thermidor, substitut de l'accusateur public près le tribunal criminel de la Seine, donna sa démission en 1795, et rentra au barreau.

Sous la première Restauration, il plaida pour Louis Bonaparte, ex-roi de Hollande, réclamant l'aîné de ses fils, Louis-Napoléon, que sa femme prétendait garder auprès d'elle.

Elu, le 8 mai 1815, représentant à la Chambre des Cent-Jours, dans le 1er arrondissement de Paris, par 60 voix (102 votants, 201 inscrits), il siégea dans la majorité. A la première Restauration, il plaida pour La Valette, pour Gévaudan dans l'affaire de la souscription nationale, et pour Julien, auquel le duc d'Orléans réclamait la propriété du Théâtre-Français.

Elu, le 17 mai 1822, député du grand collège de la Seine par 1,267 voix (2,320 votants), il prit place dans l'opposition libérale, siégea fort irrégulièrement, ne donnant à la Chambre que le temps que lui laissait le palais, et ne fut pas réélu en 1824.

Bâtonnier de l'ordre des avocats en 1828, il fut nommé, le 28 décembre de la même année, conseiller à la cour royale de Paris sous le ministère de M. de Martignac.

Conseiller général de la Seine en 1829, il adhéra à la révolution de juillet, fut nommé président de chambre à la cour de Paris en août 1830, conseiller à la cour de cassation le 3 décembre 1831, et pair de France le 11 octobre 1832.

Il vota avec le parti conservateur, fut rapporteur du projet de loi sur les faillites, et de plusieurs commissions, et soutint la politique du gouvernement de juillet jusqu'à sa mort.