Louis, Nicolas, Pierre, Joseph Dubois

1758 - 1845

Informations générales
  • Né le 20 janvier 1758 à Lille ( - Généralité de Lille - France)
  • Décédé le 18 juillet 1845 à Vitry-sur-Seine (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 3 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Seine
Groupe
Modérés

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant aux Cent Jours, né à Lille (Généralité de Lille, France) le 20 janvier 1758, mort à Vitry (Seine) le 18 juillet 1845, il était fils d'un bailli, subdélégué de Mortagne et membre des états du Hainaut.

Reçu avocat à Paris en 1782, Louis-Nicolas devint procureur du Châtelet (1783), et prévôt de la justice seigneuriale de Passy (1785). Lorsque la Révolution eut amené la suppression des charges de procureur, il devint juge au tribunal civil, plus tard vice-président du tribunal d'appel, puis commissaire du Directoire au 10e arrondissement.

Après le coup d'Etat de brumaire, il fut nommé préfet de police, et conseiller d'Etat, le 14 floréal an X. Membre de la Légion d'honneur (9 vendémiaire an XII), commandeur (25 prairial), il fit exécuter, en qualité de préfet de police, des travaux utiles et de nombreux embellissements, fit construire des quais et des égouts, assainit les halles et les marchés, et reçut de l'empereur, le 26 avril 1808, le titre de comte de l'Empire. Se trouvant à la campagne au moment de l'incendie qui termina si malheureusement le bal donné par l'ambassadeur d'Autriche à l'occasion du mariage de Napoléon et de Marie-Louise (3 juillet 1810), il encourut la disgrâce de l'empereur, et quitta la préfecture de police; il ne garda que son siège au Conseil d'Etat.

Le 3 mai 1815, le collège de département de la Seine l'élut représentant à la Chambre des Cent Jours, par 63 voix sur 113 votants et 215 inscrits. Il y apporta les principes de modération et d'équité qu'il avait toujours professés, proposa l'abolition de la confiscation des biens, et, le 21 juin, demanda l'impression et l'affichage de la motion de Lafayette (Voy. ce nom), ainsi que l'envoi aux départements.

A la seconde Restauration, le comte Dubois quitta la vie politique et se retira avec sa famille à Vitry-sur-Seine, où il mourut à un âge avancé.