Antoine Chanson

1838 - 1915

Informations générales
  • Né le 5 août 1838 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 9 mai 1915 à Cézens (Cantal - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 18 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Cantal
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Député de 1885 à 1889, né à Paris, le 5 août 1838,il fit son droit, et exerça la profession d'avocat de 1863 à 1867 ; puis il acquit une charge d'avoué à Saint-Flour, et la dirigea jusqu'en 1883. A cette date, il rentra au barreau.

Avant les événements de 1870, M. Chanson était demeuré étranger à la politique. Elu conseiller municipal de Saint-Flour en 1873, et nommé adjoint en 1876, il se déclara républicain et donna sa démission au Seize-Mai. En octobre 1877, il fut réintégré dans sa situation d'adjoint; puis il devint conseiller général du Cantal en 1880, et fut enfin porté, lors des élections législatives de 1885, sur la liste « républicaine progressiste » de ce département.

Elu le 4e et dernier, au second tour (18 octobre), par 18,895 voix (41,552 votants, 61,184 inscrits), M. Chanson vota dans la législature avec les opportunistes de la Chambre. Dans la dernière session, il s'est prononcé:

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.


Né le 5 août 1838 à Paris, mort le 9 mai 1915 à Paulhagols, commune de Cézens (Cantal). Député du Cantal de 1885 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 41.)

Après son échec aux élections générales des 22 septembre et 6 octobre 1889, il fut nommé, le 30 juin 1891, président du tribunal d'Issoire, et le 2 janvier 1900 président de celui de Moulins. Il fut enfin juge de paix du 16e arrondissement de Paris.

Atteint par la limite d'âge, il se retira à Paulhagols, commune de Cézens (Cantal) où il mourut le 9 mai 1915, âgé de 77 ans.

Son fils, Georges, Etienne, né en 1867, fut à Paris, avocat de l'Union syndicale des débitants de vin, du Syndicat des brocanteurs et chineurs, et de la réunion des nourrisseurs de la Seine. Il faisait de la politique socialiste.