Jean-Pierre Duport-Lavillette

1757 - 1826

Informations générales
  • Né le 26 décembre 1757 à Grenoble ( - Généralité de Grenoble - France)
  • Décédé le 19 avril 1826 à Grenoble (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 13 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Isère

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant aux Cent-Jours, né à Grenoble (Généralité de Grenoble, France) le 26 décembre 1757, mort à Grenoble (Isère) le 19 avril 1826, il était avant la Révolution un des avocats les plus estimés du parlement de Grenoble.

Il se montra partisan des idées nouvelles, et, membre de l'administration du département de l'Isère en 1793, partisan des Girondins, il fit tous ses efforts pour entraîner son département dans le mouvement fédéraliste contre la Convention. L'influence de Français de Nantes fit échouer ses desseins, et Duport-Lavillette, emprisonné comme suspect, ne recouvra sa liberté qu'après le 9 thermidor.

A l'avènement du gouvernement consulaire, il constitua entre les acquéreurs de biens nationaux une sorte d'assurance mutuelle destinée à paralyser les effets des mesures réactionnaires qu'on redoutait de Bonaparte.

Libéral sous l'Empire, il fut élu, le 13 mai 1815, représentant à la Chambre des Cent-Jours, par le collège de département de l'Isère, avec 56 voix sur 97 votants, contre 41 voix à M. Decomberousse, ancien conventionnel. Il était depuis plusieurs années bâtonnier de l'ordre des avocats à Grenoble, et conseiller général de l'Isère depuis 1813.

Sous la Restauration, il fut exilé comme bonapartiste, après la tentative insurrectionnelle de Didier. Il revint à Grenoble quelques années après, comme avocat consultant. « Toutes les connaissances étaient de son ressort, a dit son collègue, M. J. Mallein, dans le discours qu'il prononça sur sa tombe : la littérature, l'histoire, la politique, les sciences physiques et mathématiques, les arts, rien ne lui était étranger. »

Son fils a publié, deux ans après sa mort, parmi les manuscrits qu'il avait laissés : Questions de droit tirées des consultations, des mémoires et des dissertations de M. Duport-Lavillette (6 vol. - 1829).