Antoine Dartigaux

1766 - 1836

Informations générales
  • Né le 30 septembre 1766 à Oloron ( - Généralité d'Auch et Pau - France)
  • Décédé le 20 mars 1836 à Pau (Basses-Pyrénées - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 13 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Basses-Pyrénées
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 11 septembre 1819 au 9 mai 1823
Département
Basses-Pyrénées
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Basses-Pyrénées
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 17 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Basses-Pyrénées
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 12 juillet 1830 au 31 mai 1831
Département
Basses-Pyrénées

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à la Chambre des Cent-Jours, député de 1819 à 1831, né à Oloron (Généralité d'Auch et Pau, France), le 30 septembre 1766, mort à Pau (Basses-Pyrénées), le 20 mars 1836, avocat au commencement de la Révolution, il en adopta très modérément les principes, et fut nommé, sous le Directoire, commissaire du gouvernement près le tribunal civil d'Oloron.

Confirmé dans les mêmes fonctions par les consuls, il fut, bientôt après, sous l'Empire, promu procureur général près la cour de Pau. Il occupa ce poste pendant la première Restauration, ainsi que pendant les Cent-Jours. Il fut alors (13 mai 1815) élu membre de la Chambre des représentants par le collège de département des Basses-Pyrénées, avec 47 voix sur 64 votants.

Ayant fait, comme magistrat, en présence de la cour, un discours assez violent contre les Bourbons, il fut destitué, le 2 mars 1816, et mis en surveillance par les autorités royalistes. Mais il parvint, sous le ministère Decazes, trois mois avant les élections, à se faire réintégrer dans le poste de procureur général, et, la même année (11 septembre 1819), il fut nommé député par le collège de département des Basses-Pyrénées avec 149 voix (280 votants, 401 inscrits).

A la Chambre, il vota pour les lois d'exception et contre le nouveau système électoral. Mais il fit, relativement à ce dernier vote, une réclamation tendant à établir qu'il y avait eu de sa part confusion de boules, et qu'à l'avenir les ministres pouvaient compter sur son suffrage. Il parla aussi dans la législature sur la loi concernant la Légion d'honneur.

Dartigaux fut réélu, le 25 février 1824, comme député du 1er arrondissement des Basses-Pyrénées, par 86 voix (119 votants, 140 inscrits) contre 31 à M. Casimir d'Angosse. Il soutint alors le cabinet Villèle-Peyronnet, appuya toutes les propositions ministérielles, et obtint la nomination de son fils comme substitut du procureur du roi à Mont-de-Marsan.

Réélu, le 17 novembre 1827, par le collège de département, avec 182 voix (303 votants, 366 inscrits), puis le 13 juillet 1830, par le 1er collège (Pau), il soutint le gouvernement de la Restauration et rentra dans la vie privée en 1831. Fait chevalier de la Légion d'honneur le 16 mars 1810, il en était devenu officier le 30 avril 1821.

Date de mise à jour: juin 2015