Jean, Pierre, Victor Rossée

1780 - 1860

Informations générales
  • Né le 25 février 1780 à Belfort ( - Généralité de Strasbourg - France)
  • Décédé le 24 avril 1860 à Giromagny (Haut-Rhin - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 14 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Haut-Rhin
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 14 avril 1841 au 12 juin 1842
Département
Haut-Rhin
Groupe
Majorité conservatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant aux Cent-Jours, député de 1841 à 1842, né à Belfort (Généralité de Strasbourg, France) le 25 février 1780, mort à Giromagny (Haut-Rhin) le 24 avril 1860, fils de Jean-François Rossée (1745-1832) -député au Conseil des Anciens et au Corps législatif - il fut nommé juge au tribunal de Belfort en 1807, passa avocat général à Colmar en 1811, et représenta (14 mai 1815) à la Chambre des Cent-Jours, le grand collège du Haut-Rhin qui l'élut par 59 voix sur 90 votants et 194 inscrits.

Envoyé en disgrâce comme procureur général à Cayenne en 1822, après la conspiration de Belfort, il refusa ce nouveau poste, rentra au barreau, et devint un des dignitaires de la Charbonnerie.

Le gouvernement de Juillet lui rendit (5 août 1830) ses fonctions de procureur général à Colmar, et ce fut lui qui prononça au réquisitoire énergique dans l'affaire de l'échauffourée de Strasbourg (1836).

Nommé ensuite premier président à Colmar, il entra, le 17 avril 1841, à la Chambre des députés comme l'élu du 5e collège du Haut-Rhin (Belfort) avec 150 voix (280 votants), en remplacement de M. Struch démissionnaire.

Il siégea jusqu'en 1842 dans les rangs des conservateurs.

Le 4 décembre 1847, il échoua dans la même circonscription, avec 107 voix contre 191 au député sortant, réélu, M. Bellouet ; il s'agissait de remplacer ce dernier, promu lieutenant général.

M. Rossée ne reparut plus sur la scène parlementaire.

Officier de la Légion d'honneur (1844).