Emmanuel, Jules, Nicolas de Calvière

1762 - 1849

Informations générales
  • Né le 25 décembre 1762 à Saint-Gilles ( - Généralité de Montpellier - France)
  • Décédé le 30 juillet 1849 à Saint-Gilles (Gard - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Gard
Groupe
Ultras
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 16 mai 1818
Département
Gard
Groupe
Ultras
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 17 août 1822
Département
Gard
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 20 novembre 1822 au 24 décembre 1823
Département
Gard
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 6 mars 1824 au 5 novembre 1827
Département
Gard
Groupe
Ultras

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1818 et de 1820 à 1827, né à Saint-Gilles (Généralité de Montpellier, France), le 25 décembre 1762, mort à Saint-Gilles (Gard), le 30 juillet 1849, il resta étranger à la politique jusqu'à la Restauration.

En mars 1815, il fit partie, comme colonel d'infanterie, de l'armée que le duc d'Angoulême commanda dans le Midi, et, après Waterloo, excita le soulèvement des paysans des environs de Beaucaire et de Nîmes contre Napoléon. Il prit le titre de préfet provisoire de Nîmes, et ne put ou ne voulut pas arrêter les excès de la réaction populaire qui ensanglantèrent à ce moment cette ville.

Le 2 août 1815, il fut nommé sous-préfet de Grenoble, et, le 22 août, le collège de département du Gard l'élut député par 71 voix sur 140 votants et 262 inscrits; il siégea parmi les plus zélés ou ultras de la Chambre « introuvable », appuya la demande d'amnistie proposée par M. de Trinquelague pour les assassinats politiques, et conserva sa place sur les bancs de l'extrême droite dans les législatures suivantes, ayant été successivement réélu le 4 octobre 1816, par 115 voix sur 192 votants et 305 inscrits; le 13 novembre 1820, par 157 voix sur 272 votants et 307 inscrits; le 20 novembre 1822, par 156 voix sur 260 votants et 307 inscrits; et le 6 mars 1824, par 152 voix sur 236 votants et 300 inscrits.
Admis à la retraite comme colonel, le 21 mars 1821, il fut nommé préfet de Vaucluse le 2 janvier 1823, passa à la préfecture de l'Isère le 7 avril 1824, à celle des Hautes-Pyrénées le 12 novembre 1828, et à celle du Doubs le 2 avril 1830. La révolution de Juillet mit fin à sa carrière politique; il avait été décoré de la croix de Saint-Louis au commencement de la Restauration.