Joseph, André Doria

1772 - 1839

Informations générales
  • Né le 2 mars 1772 à Tarascon ( - Généralité de Provence France)
  • Décédé le 25 octobre 1839 à Mâcon (Saône-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 22 juillet 1820
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 24 décembre 1823
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 24 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 3 juillet 1830 au 31 mai 1831
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1831, né à Tarascon (Généralité de Provence) le 2 mars 1772, mort à Mâcon (Saône-et-Loire) le 25 octobre 1839, il fut le dernier représentant en France de la célèbre famille des Doria de Gênes, dont une branche s'était établie en Provence ; il était, par sa mère, petit-fils du marquis de Montcalm, qui commandait les troupes françaises au Canada en 1759.

Chevalier de Malte, officier de marine, aide de camp de son oncle, M. de Damas, gouverneur de la Martinique, le marquis Doria devint maire de Mâcon sous la seconde Restauration (1815). A ce moment, des bandes armées, qui occupaient Mâcon, tuèrent quelques soldats aux troupes alliées campées devant les murs. La ville fut frappée d'une contribution et menacée d'un traitement rigoureux. Le marquis Doria intervint auprès du commandant des armées alliées, et obtint que la ville serait épargnée.

La reconnaissance des habitants l'envoya siéger à la Chambre des députés, où il fut élu, le 22 août 1815, au collège de département, par 119 voix sur 145 votants et 266 inscrits. Il siégea dans la majorité de la Chambre introuvable, et fut successivement réélu : le 4 octobre 1816, par 94 voix sur 183 votants et 267 inscrits, contre 88 voix à M. Geoffroy, ancien député; le 13 novembre 1820, par 253 voix sur 449 votants et 527 inscrits; le 25 février 1824, dans le 1er arrondissement électoral de Saône-et-Loire (Mâcon), par 354 voix sur 550 votants et 622 inscrits, contre 192 voix au comte de Rambuteau; le 25 novembre 1827, au collège de département, par 177 voix sur 300 votants et 373 inscrits (il avait échoué, huit jours auparavant, à Mâcon, avec 152 voix contre 298 données à l'élu, le comte de Rambuteau); le 3 juillet 1830, par 203 voix sur 356 votants et 388 inscrits.

Il était conseiller général de Mâcon (1818-1833), et présida plusieurs fois le conseil général. Le marquis Doria quitta le parlement après la dissolution de 1831; il sollicita cependant un nouveau mandat des électeurs du 7e collège électoral de Saône-et-Loire (Louhans) aux élections générales du 21 juin 1834; au premier tour il obtint 49 voix contre 158 à M. de Chapuys-Montlaville, 81 à M. de Ségur (Alexandre), et 37 à M. Lorin, conseiller à la cour de Dijon. Au second tour, il ne se représenta pas, et rentra dans la vie privée. Chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur.

Date de mise à jour: octobre 2015