Jacques, Antoine Delbreil de Scorbiac

1765 - 1850

Informations générales
  • Né le 8 juillet 1765 à Montauban ( - Généralité de Montauban - France)
  • Décédé le 1er avril 1850 à Montauban (Tarn-et-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Tarn-et-Garonne
Groupe
Ultras
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 17 août 1822
Département
Tarn-et-Garonne
Groupe
Droite
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 20 novembre 1822 au 24 décembre 1823
Département
Tarn-et-Garonne
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1816 et de 1820 à 1823, né à Montauban (Généralité de Montauban, France), le 8 juillet 1765, mort à Montauban (Tarn-et-Garonne), le 1er avril 1850, de la même famille que Jean-Baptiste et Henri Delbreil, qui furent sénateurs, il était fils de Dominique Delbreil, conseiller à la cour des aides de Montauban, et d'Olympe de Molières. Il suivit la carrière paternelle, et fut nommé, le 4 mai 1789, avocat général à la cour des aides de Montauban.

Il se tint à l'écart pendant la Terreur, fut élu, en l'an V, administrateur municipal, et, au commencement de 1802, épousa Mlle de Scorbiac, fille du chevalier de Scorbiac, massacré à Versailles en 1792, dans le convoi des Prisonniers amenés d'Orléans.

Après le coup d'Etat de brumaire, il avait été appelé aux fonctions de juge au tribunal de première instance de Montauban. Il applaudit, en 1814, au retour des Bourbons, et fut nommé, en 1815, président du conseil général de Tarn-et-Garonne.

Elu, le 22 août de la même année, député de Tarn-et-Garonne, par le collège de département, avec 119 voix sur 192 votants et 234 inscrits, il fit partie de la majorité de la Chambre introuvable, et dut à son ardent royalisme de ne pas être réélu l'année suivante, après la dissolution. Le gouvernement le nomma, la même année, sous-préfet de Moissac.

Le 20 septembre 1820, il passa comme secrétaire général à la préfecture de Montauban, fut élu député deux mois après (13 novembre), par 120 voix sur 189 votants et 245 inscrits, continua à se montrer le défenseur résolu de la monarchie, et fut réélu, le 20 novembre 1822, par 120 voix sur 189 votants et 245 inscrits.

Président du collège électoral de Moissac (24 décembre 1823), il quitta le parlement aux élections générales de 1824, et rentra dans la vie privée. Chevalier de la Légion d'honneur, du 27 février 1816.

Date de mise à jour: juin 2015