Henri, Guillaume, Mathias Olbers

1758 - 1840

Informations générales
  • Né le 11 octobre 1758 à Arbergern-Brême (Ville libre de Brême - Saint Empire romain germanique)
  • Décédé le 2 mars 1840 à Brême (Ville libre de Brême - Confédération germanique)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 12 avril 1812 au 1er juillet 1814
Département
Départements de l'Empire français aujourd'hui en Allemagne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

député au Corps législatif de 1812 à 1814, né à Arbergen (Ville libre de Brême, Saint Empire romain germanique) le 11 octobre 1758, mort à Brême (Ville libre de Brême, Confédération germanique) le 2 mars 1840, fils d'un pasteur protestant, se passionna des sa jeunesse pour l'astronomie, étudia la médecine à Gœttingue de 1777 à 1780, et y suivit les cours de Kœstner, qui lui facilita. l'entrée de l'Observatoire royal. Sa thèse de doctorat: De oculi mutationibus internis, roulait sur l'hypothèse erronée de l'accommodation de l'œil aux distances. Olbers, exerça fort peu la médecine et s'adonna surtout à l'astronomie : en 1779, il calcula l'orbite de la comète de Bode; en 1781, à Vienne, où il visitait les hôpitaux, il retrouva Uranus qu'Herschel confondait avec une comète; il publia différents travaux dans l'Annuaire de Bode et son ouvrage capital: Méthode nouvelle pour calculer les orbites des comètes, en 1797, à Weimar. Il découvrit deux petites planètes, Pallas le 28 mirs 1802, et Vesta le 29 mars 1807 et, le 6 mars 1815, la comète qui porte son nom. Il s'occupa aussi d'astronomie stellaire et préconisa l'usage du micromètre annulaire dont il donna une description en 1801 dans la Correspondance de Zach., conseiller municipal de Brême, il fut nommé, le 12 avril 1812, lors de l'incorporation de ce territoire à l'empire français, député du département des Bouches-du-Weser au Corps législatif, choisi expressément par Napoléon sur une liste dressée par le préfet du département. Il siégea peu dans cette assemblée qu'il quitta lors du démembrement de l'empire en 1814. Olbers a publié encore ; Mémoire sur la translucidité des espaces célestes (1826, dans l'Annuaire de Bode) ; Mémoire sur les aérolithes (1803), dans la Correspondance de Zach); une note Sur l'influence de la lune sur le temps, dans le Journal de Lindenau, note reproduite dans les Annales de physique et de chimie (1821); deux notices sur les étoiles filantes dans l'Annuaire de Schumacher (1837-38). A partir de 1824, il fut l'un des principaux rédacteurs des Archives pour les sciences naturelles de Kœstner. En 1830, on célébra le jubilé demi-centenaire du doctorat d'Olbers, et la Société du musée de Brême fit frapper des médailles en son honneur. Bessel et Gauss, ses élèves et ses amis, furent chargés de lui remettre les diplômes honorifiques que lui envoyèrent, à la même occasion, plusieurs universités allemandes. Après sa mort, sa bibliothèque, très riche en ouvrages de cométographie, fut achetée par l'observatoire de Powlcova.