Adolphe, Edmond Blanc

1799 - 1850

Informations générales
  • Né le 4 octobre 1799 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 4 avril 1850 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 2 juillet 1832 au 25 mai 1834
Département
Haute-Vienne
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Haute-Vienne
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Haute-Vienne
Groupe
Majorité conservatrice
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Haute-Vienne
Groupe
Majorité conservatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1832 à 1839, et de 1842 à 1848, né à Paris, le 4 octobre 1799, mort à Paris, le 4 avril 1850, il se fit recevoir avocat et devint, au début du gouvernement de Louis-Philippe, maître des requêtes au Conseil d'Etat.

Le 2 juillet 1832, il entra au Parlement comme député de la Haute-Vienne (5e collège électoral (Saint-Junien), en remplacement de M. Pouliot, décédé. Il siégea dans la majorité conservatrice, prit part au jugement et la condamnation (1833) du journal la Tribune, devint, en avril 1834, secrétaire-général au ministère de l'Intérieur (Thiers étant ministre), et fut réélu :
- le 21 juin, par 128 voix sur 214 votants et 243 inscrits, contre 65 à Odilon Barrot,
- puis le 4 novembre 1837, par 143 voix sur 202 votants et 260 inscrits.

Il ne cessa de soutenir le pouvoir, sauf pendant quelque temps « pour une de ces raisons qu'on n'avoue guère. » dit une Biographie des députés. La notice ajoute : « À présent (1846), la réconciliation est complète entre les deux anciens amis, si bien faits pour s'entendre. »

En effet, M. Edmond Blanc, encore réélu les 7 juillet 1842 et 1er août 1846, obtint successivement du gouvernement la croix d'officier de la Légion d'honneur, la direction des travaux publics, la présidence du conseil des bâtiments civils et celle du conseil des haras. Lors du vote sur l'indemnité Pritchard, M. E. Blanc s'était abstenu ; mais il vota :
- contre la proposition relative aux députés fonctionnaires,
- contre la proposition relative à la distribution arbitraire des annonces judiciaires,
- et contre tout projet de réforme électorale.

Les ministères Molé et Guizot le comptèrent parmi leurs partisans les plus dévoués et leurs agents les plus actifs. « On sait, écrivait un biographe parlementaire, la part qu'il prend avec M. de Girardin à la bonne direction des élections. »

Son rôle parlementaire cessa en 1848.