Jacques, Frédéric Rauter

1784 - 1854

Informations générales
  • Né le 27 juin 1784 à Strasbourg ( - Généralité de Strasbourg France)
  • Décédé le 27 février 1854 à Strasbourg (Bas-Rhin - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Bas-Rhin
Groupe
Majorité conservatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1834 à 1837, né à Strasbourg (Généralité de Strasbourg) le 27 juin 1784, fils de Jean Geoffroy Rauter, charpentier et de Marie Dorothée Ottmann, mort à Strasbourg (Bas-Rhin) le 27 février 1854, il étudia le droit à Gœttingue, puis à Strasbourg, et fut reçu docteur en 1812.

Après avoir exercé (1814-1823) la profession d'avoué, il entra au barreau de Strasbourg dont il fut élu trois fois bâtonnier. En 1819, il fut nommé professeur suppléant de procédure civile et de législation criminelle à la faculté de droit de cette ville, chaire dont, en 1825, il devint titulaire.

Lors de la publication des Ordonnances de juillet 1830, M. Rauter se prononça contre le gouvernement et fit partie de la commission municipale insurrectionnelle établie à Strasbourg. Le nouveau gouvernement le nomma conseiller de préfecture, mais il ne tarda pas à donner sa démission.

Il était conseiller municipal de la ville depuis 1831, lorsqu'il fut élu (21 juin 1834) député du 2e collège du Bas-Rhin (Strasbourg), par 103 voix (205 votants, 227 inscrits), contre 99 à M. O. Barrot. Il opina avec la majorité conservatrice jusqu'en 1837, et prit part (1835) aux discussions de la loi sur les faillites, du projet de loi relatif à la responsabilité des ministres, de la loi sur le jury. On remarqua beaucoup aussi son rapport au nom de la commission chargée de l'examen de la proposition de MM. Aroux et Barbet sur les cours d'eau.

Doyen de la faculté de droit de Strasbourg en 1837, il fut aussi président de la commission de surveillance de l'école normale primaire du Bas-Rhin, membre du conseil académique, et membre, de 1841 à 1848, du consistoire général de la Confession d'Augsbourg. On a de lui de nombreux articles dans les Revues spéciales, françaises et allemandes, de jurisprudence ; un Cours de procédure civile française (1834), et un Traité théorique et pratique de droit criminel français (1836).

Fait chevalier de la Légion d'honneur le 2 juin 1837, il en est devenu officier le 21 novembre 1851.

Date de mise à jour: février 2014