Frédéric, Adolphe Coudre la Coudrais

1788 - 1856

Informations générales
  • Né le 18 avril 1788 à Honfleur ( - Généralité de Rouen France)
  • Décédé le 20 mars 1856 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1843 au 6 juillet 1846
Département
Morbihan
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Morbihan
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1843 à 1848, né à Honfleur (Généralité de Rouen), le 23 avril 1788, « du légitime mariage du sieur Nicolas Louis Guillaume Coudre la Coudrais, négociant et consul de sa majesté le Roy de Suède, et de Catherine Iphigénie Asselin » mort à Paris (Seine), le 20 mars 1856, il était directeur de la comptabilité au ministère de la Marine, lorsqu'il fut élu, le 3 septembre 1843, député du 3e collège du Morbihan (Lorient), en remplacement de M. Hello, nommé conseiller à la cour de cassation, et par suite, soumis à la réélection.

« L'élection de M. la Coudrais, dit un biographe de l'époque, n'a pas été une élection politique; Lorient est un port de mer ; les électeurs ont pensé qu'un député influent lui donnerait une vie et une activité nouvelles, et ils sont allés chercher M. la Coudrais, directeur au ministère de la Marine. Par malheur pour ce beau calcul, M. la Coudrais était bien directeur, mais il n'avait pas d'influence... » Voici à quel fait le biographe faisait allusion. Lorsque M. Jubelin (V. ce nom) fut nommé sous-secrétaire d'Etat au ministère de la Marine, un de ses premiers soins fut de supprimer la place de M. la Coudrais, dont le mécontentement fut tellement vif, qu'il refusa d'accepter cette mesure, et qu'il s'obstina à rester à son poste, bien que ce poste eût été supprimé. Il continuait à venir comme précédemment, tous les matins, dans son cabinet, et gardait par devers lui tous les dossiers. Ce conflit pouvant devenir grave. Le ministère, que M. la Coudrais avait menacé de son opposition à la Chambre, termina l'incident en appelant le député du Morbihan au Conseil d'amirauté; les votes de M. la Coudrais furent, dès lors, constamment d'accord avec ceux de la majorité conservatrice. Il se prononça notamment, pour l'indemnité Pritchard.

Il fut réélu par le même collège, le 1er août 1846, avec 145 voix sur 194 votants et 239 inscrits, contre M. Beslay, de l'opposition, 47 voix, et soutint le gouvernement jusqu'à la révolution de Février, qui le rendit à la vie privée.

Chevalier de la Légion d'honneur en 1820, officier en 1835, il a été fait commandeur le 28 avril 1841.

Date de mise à jour: août 2014