Jean-François-Xavier Croissant

1775 - 1855

Informations générales
  • Né le 3 décembre 1775 à Remiremont ( - Généralité de Lorraine (Nancy) France)
  • Décédé le 18 décembre 1855 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 27 décembre 1834 au 3 octobre 1837
Département
Meurthe
Groupe
Doctrinaires
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Meurthe
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Meurthe
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Meurthe
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Meurthe
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1834 à 1848, né à Remiremont (Généralité de Lorraine), le 3 décembre 1775 « fils légitime de Claude François Croissant, propriétaire à Remiremont et de Catherine Boulangé son épouse », mort à Paris, le 18 décembre 1855, il étudia le droit, se fit recevoir avocat, et exerça. avec succès sa profession à Toul. Il devint maire de cette ville, bâtonnier de l'ordre des avocats, membre du Conseil général de la Meurthe et chevalier de la Légion d'honneur (8 mai 1835).

Le 27 décembre 1834, il entra au Palais-Bourbon, comme député du 5e collège de la Meurthe (Toul), en remplacement de M. de Rigny, nommé ministre. M. Croissant était élu par 91 voix sur 148 votants et 189 inscrits, contre le même chiffre de voix (91) accordées à M. Ed. de Rigny. Il prit place dans la majorité et fit partie du groupe des « doctrinaires ».

Après avoir voté les lois de septembre et de disjonction, il fut réélu le 4 novembre 1837, par 145 voix sur 161 votants et 209 inscrits et se laissa enrôler dans la « coalition » qui renversa le ministère Molé.

Il obtint encore sa réélection le 2 mars 1839, puis le 9 juillet 1842, par 157 voix (173 votants, 233 inscrits), et le 1er août 1846, par 179 voix (210 votants, 255 inscrits.)

Il ne cessa, dans ces diverses législatures, de donner son suffrage à toutes les propositions gouvernementales, approuva notamment l'indemnité Pritchard (1845), et repoussa les projets de réforme électorale. Il soutint de toutes ses forces le ministère Guizot , et quitta la politique active à la révolution de février 1848.

Il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur le 28 mai 1841 et élevé au grade de commandeur le 19 juin 1845.

Date de mise à jour: janvier 2014