Hippolyte, Alphonse Quénault

1795 - 1878

Informations générales
  • Né le 6 juin 1795 à Cherbourg (Manche - France)
  • Décédé le 6 avril 1878 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Manche
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 6 octobre 1841
Département
Manche
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 septembre 1845 au 6 juillet 1846
Département
Manche
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Manche
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1837 à 1841 et de 1845 à 1848, né à Cherbourg (Manche) le 6 juin 1795, mort à Paris le 6 avril 1878, il se fit inscrire au barreau de Paris en 1816, fut reçu docteur en droit en 1828, et acheta, l'année suivante, une charge d'avocat à la cour de Cassation. Partisan du gouvernement de juillet, il fut nommé juge au tribunal de la Seine en 1830, chef de division au ministère de la Justice en 1833, maître des requêtes au conseil d'Etat en 1836, et conseiller d'Etat en 1837.

Après avoir échoué à la députation, dans le 3e collège de la Manche (Cherbourg), le 21 juin 1834, avec 160 voix contre 171 à l'élu, M. de Bricqueville, député sortant, il fut élu dans ce même collège, le 4 novembre 1837, par 313 voix (467 votants, 534 inscrits), contre 150 à M. de Bricqueville, député sortant, et réélu, le 2 mai 1839, par 277 voix (477 votants, 530 inscrits), contre 196 à M. Thiers.

Nommé secrétaire général du ministère de l'Intérieur le 17 mai 1839, il dut se représenter devant ses électeurs, qui lui confirmèrent son mandat, le 15 juin suivant, par 289 voix (310 votants, 527 inscrits). Secrétaire général du ministère de la Justice le 1er novembre 1840, il dut encore se représenter, et fut réélu, le 12 décembre suivant, par 231 voix (448 votants, 574 inscrits), contre 211 à M. de Bricqueville. Avocat général à la cour de Cassation le 7 octobre 1841, et soumis de nouveau à la réélection, il échoua, le 13 novembre suivant, avec 241 voix contre 275 à l'élu, M. de Bricqueville.

Il ne se représenta pas aux élections générales du 9 juillet 1842, mais, le 20 septembre 1845, il fut élu dans le 5e collège de la Manche (Coutances), en remplacement du général Bonnemains nommé pair de France, par 263 voix (482 votants, 524 inscrits), contre 162 à M. Le Mengonnet et 53 à M. Moselman, et fut réélu, le 1er août 1846, par 270 voix (490 votants, 537 inscrits), contre 83 à M. Demezange et 35 à M. Achard de Bonvouloir. La veille, 31 juillet, il avait été nommé conseiller à la cour de Cassation.

M. Quénault siégea dans la majorité ministérielle, et approuva la loi d'apanage, l'indemnité Pritchard, soutint le ministère Guizot, et, à la séance du 7 février 1848, attaqua, à propos de la campagne des banquets, « les terroristes et les utopistes. » Hippolyte Castille l'appelle un « conservateur enrhumé ».

En 1848, il reprit sa robe d'avocat, fut admis à la retraite, comme conseiller à la cour de Cassation, le 20 octobre 1870, et fut nommé en 1871 vice-président du tribunal des conflits, poste qu'il occupa jusqu'en 1877. Officier de la Légion d'honneur du 19 février 1840 et commandeur du 1er août 1868. On a de lui : Traité des assurances terrestres (1827); De la juridiction administrative (1830).