Louis Chevallier

1891 - 1967

Informations générales
  • Né le 27 janvier 1891 à Levroux (Indre - France)
  • Décédé le 12 novembre 1967 à Leuville-sur-orge (Essonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
Ire Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 21 octobre 1945 au 10 juin 1946
Département
Indre
Groupe
Mouvement républicain populaire
Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
2e Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 2 juin 1946 au 27 novembre 1946
Département
Indre
Groupe
Mouvement républicain populaire
Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
Ire législature
Mandat
Du 10 novembre 1946 au 4 juillet 1951
Département
Indre
Groupe
Mouvement républicain populaire

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 27 janvier 1891 à Levroux (Indre)
Décédé le 12 novembre 1967 à Leuville-sur-Orge (Essonne)

Membre de première et de la seconde Assemblée nationale Constituante (Indre)
Député de l'Indre de 1946 à 1951

Louis Chevallier, né le 27 janvier 1891 à Levroux, est cousin de Charles de Gaulle qui lui fait visiter Paris en janvier 1909. Ensemble, ils iront entendre Carmen non sans éprouver l'impression de transgresser quelque interdit familial. Louis Chevallier ne pouvait que partager les convictions de son illustre parent et soutient la Résistance pendant la guerre. A la Libération, il appartient au Comité départemental de libération de l'Indre où il est professeur puis directeur du journal Centre-Eclair. C'est tout naturellement qu'il se présente aux élections de 1945 à la tête d'une liste M.R.P. Elu après avoir recueilli 25 173 suffrages, il est nommé juré à la Haute Cour de justice. Il présente un rapport concluant à la validité des opérations électorales dans le département de l'Aveyron.

Louis Chevallier vote les textes relatifs aux nationalisations, s'oppose au premier projet de Constitution mais est favorable au second.

Augmentant son premier score, il est réélu le 2 juin 1946 avec 32 438 voix. Nommé membre de la Commission de l'éducation nationale et des beaux-arts, de la jeunesse, des sports et des loisirs, ainsi que de la Commission de la presse, de la radio et du cinéma, il est aussi juré à la Haute Cour de justice mais n'a pas le temps d'intervenir au parlement avant d'affronter à nouveau les électeurs de l'Indre.

Réélu avec 26 047 voix, Louis Chevallier retrouve la Commission de la presse dont il devient secrétaire le 20 décembre 1946. En 1948, il entre à la Commission de l'éducation nationale, en 1949 dans la Commission des moyens de communication et du tourisme et en 1950 dans la Commission de la marine marchande et des pêches. Il est à nouveau désigné pour être juré à la Haute Cour de justice.

Louis Chevallier est l'auteur de trois propositions de loi : l'une propose la garantie de l'Etat pour un emprunt que souhaite lancer l'Alliance française afin d'agrandir et d'aménager ses locaux parisiens ; une autre propose de soutenir l'action de formation par l'apprentissage en augmentant la taxe de frais des chambres des métiers ; une troisième enfin, attire l'attention sur le danger que présente la voie unique du pont provisoire de chemin de fer de Château-Rouge très exposé aux brouillards et dont la reconstruction s'impose pour assurer la sécurité des voyageurs. En séance, il intervient brièvement sur des questions relatives au maintien de l'ordre en 1947 et 1948, en se montrant favorable à la défense des libertés. Il prend part au débat sur l'avenir de la Société nationale de constructions aéronautiques du Centre, se plaisant à souligner l'excellent esprit et la qualité du travail des ouvriers. Les atouts exceptionnels du site de Châteauroux et plus particulièrement l'existence d'un grand terrain d'aviation devraient inciter, selon lui, à maintenir la production de la S.N.C.A.C.

Le 17 juin 1951 Louis Chevallier quitte le M.R.P. et se présente à la tête d'une liste des Indépendants et des républicains nationaux apparentée aux listes de la S.F.I.O., des radicaux, et du M.R.P. mais les 6,7 % des suffrages recueillis par sa formation ne lui permettent pas d'être réélu.