Pierre Boissié

1806 - 1893

Informations générales
  • Né le 26 mai 1806 à Cours (Lot-et-Garonne - France)
  • Décédé le 16 février 1893 à Laugnac (Lot-et-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-1849, né à Cours (Lot-et-Garonne), le 26 mai 1806, mort à Laugnac (Lot-et-Garonne) le 16 février 1893, propriétaire dans ce département et maire de Laugnac, il professa, pendant le règne de Louis-Philippe, des opinions libérales qui le firent porter le 23 avril 1848, candidat à l'Assemblée constituante dans le Lot-et-Garonne; il fut élu, le 8e sur 9, avec 40,027 voix (88,758 votants, 94,809 inscrits.) Il était conseiller général et s'était déclaré républicain. Il siégea cependant à la droite de l'Assemblée, et vota avec elle :

- le 9 août pour le rétablissement du cautionnement;
- le 18 septembre, contre l'abolition de la peine de mort;
- le 25 septembre, contre l'impôt progressif ;
- le 7 octobre, contre l'amendement Grévy ;
- le 2 novembre, contre le droit au travail ;
- le 28 décembre, contre la réduction de l'impôt du sel;
- le 12 janvier 1849, pour la proposition Rateau ;
- le 16 avril, pour les crédits de l'expédition de Rome ;
- le 26 mai, contre la mise en liberté des transportés.

M. Boissié fut porté absent dans plusieurs scrutins, entre autres sur l'ordre du jour (25 novembre 1848) en l'honneur du général Cavaignac.
Il faisait partie du comité de l'intérieur. La politique du prince L.-N. Bonaparte eut d'abord son appui, et il continua même de la soutenir de ses votes au début de la session de l'Assemblée législative, où son département le réélut, le 6e sur 7, par 47.757 voix (90,297 votants, 107,493 inscrits.) Membre de la majorité de droite, favorable à toutes les mesures proposées au nom du président par ses ministres, il se sépara de l'Elysée après la retraite d'Odilon Barrot, et se montra, en décembre 1851, l'adversaire, d'ailleurs timide, du coup d'Etat. Il ne fit pas partie d'autres législatures.

Date de mise à jour: avril 2016