Louis, François Boisrond-Jeune

1753 - 1800

Informations générales
  • Né le 16 décembre 1753 à Torbeck (Saint-Domingue Possession française)
  • Décédé le 11 avril 1800 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 octobre 1795 au 26 décembre 1799
Département
Saint-Domingue

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-cents, né à Torbeck (Saint-Domingue - Possession française), le 16 décembre 1753, de François Boiron, maître charpentier et Marie Hérard, mort à Paris, le 11 avril 1800, il fut élu, le 22 vendémiaire an IV, député de la colonie de Saint-Domingue au Conseil des Cinq-cents.

Il y prit assez souvent la parole, et combattit, le 19 germinal an VI, une nouvelle résolution présentée par Chollet sur les élections de Saint-Domingue en remplacement de celle que les Anciens venaient de rejeter.

Il fit accorder, le 16 vendémiaire an VII, une pension de 2,400 francs à la veuve du contre-amiral Vanstabel, de Dunkerque, qui se distingua aux Etats-Unis et en Hollande, et mourut en 1797. Il est vrai que cette pension, d'abord réduite de moitié, fut à la fin supprimée par le Conseil des Anciens sur la motion de Marbot (de la Corrèze). Marbot reçut à ce sujet, de Boisrond jeune, une lettre des plus vives, datée du 2 frimaire an VII, et où il était dit : « J'ai lu votre rapport du 18 brumaire, qui nous a été distribué hier au Conseil des Cinq-cents L'analyse de ce rapport se fera dans une réponse que je ferai imprimer et distribuer aux deux Conseils. D'un côté, je vois qu'à la tribune nationale vous traînez dans la boue les mânes d'un défenseur de la patrie, que ni vous, ni le ministre de la marine, dont vous vous étayez, n'oserez prétendre surpasse en patriotisme et en vertu. De l'autre, je vois que sans respect, sans égards pour les devoirs que commande le caractère qui nous est commun, vous vous permettez, du haut de la tribune nationale, de m'indiquer, à la face de la République, comme un médiocre intrigant, dont il faut repousser les prétentions avec éclat. » Boisrond en appelle à l'opinion publique qui jugera, dit-il, la mémoire de feu Vanstabel, et réduira à leur juste valeur les fausses imputations lancées contre le rapporteur du projet de résolution relatif à sa veuve.

Boisrond parut encore à la tribune pour demander (8 floréal an VII) l'admission des trois députés nommés par la colonie de Saint-Domingue en l'an VI, et pour faire valider (26 floréal) les opérations de l'assemblée électorale de la Corrèze.

Date de mise à jour: juin 2020