Mamert Coullion

1759 - 1819

Informations générales
  • Né le 11 mai 1759 à Angers ( - Généralité de Tours France)
  • Décédé le 10 décembre 1819 à Angers (Maine-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 12 avril 1797 au 26 décembre 1799
Département
Maine-et-Loire

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-Cents, né à Angers (Généralité de Tours), le 11 mai 1759, de Pierre Coullion de la Douve le jeune, marchand et de Geneviève Françoise Boumard, mort à Angers (Maine-et-Loire), le 10 décembre 1819, il appartenait à une famille de négociants.

Il était négociant à Angers, quand survint la Révolution. Nommé officier municipal et juge-consul en mars 1791, il entra en 1792 au directoire du département. Mais cette administration étant devenue suspecte en 1793, un arrêté du 6 octobre la suspendit, et Coullion, compris dans un convoi de prisonniers, fut conduit en détention au château d'Amboise. Le 9 thermidor le délivra : il reprit alors ses fonctions, pour s'en démettre le 26 floréal an III.

Elu député de Maine-et-Loire au Conseil des Cinq-Cents, le 23 germinal an V, par 155 voix sur 239 votants il combattit dans cette Assemblée (an VI) le projet de loi qui excluait des assemblées primaires les chefs amnistiés des rebelles, et prit part, en l'an VII, à la discussion sur l'organisation de la poste aux lettres.

Le 15 floréal an VIII, il revint en Anjou, avec le titre de secrétaire général de la préfecture (il avait été nommé conseiller de préfecture douze jours auparavant); il conserva ses fonctions de secrétaire général durant tout l'Empire.

Destitué par la première Restauration, il envoya au Moniteur, pendant les Cent-Jours, un Appel aux Fédérés (5 mai 1815), et se retira, après Waterloo, dans sa maison de Levière, ou il mourut quelques années plus tard.

Date de mise à jour: juillet 2020