Pierre, Nicolas Garnot

1757 - 1848

Informations générales
  • Né le 17 décembre 1757 à Sézanne ( - Généralité de Châlons en Champagne)
  • Décédé le 28 janvier 1848 à Châtillon-sur-Marne (Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 24 septembre 1793 au 26 octobre 1795
Département
Saint-Domingue
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 26 octobre 1795 au 20 mai 1797
Département
Saint-Domingue

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention et député au Conseil des Cinq-Cents, né à Sézanne (Généralité de Châlons en Champagne) le 17 décembre 1757, de Pierre Pasquier Garnot, notaire royal et procureur au bailliage de Sézanne et Jeanne Henriette Royer, mort à Châtillon-sur-Marne (Marne) le 28 janvier 1848, il perdit ses parents de très bonne heure.

Ce fut M. Royer, subdélégué général et premier secrétaire de l'intendant de Normandie, frère de sa mère, qui se chargea de son éducation. De Rouen, on l'envoya à Sainte-Barbe; puis, comme son oncle le destinait au notariat, il fit son droit, sans goût du reste, préférant la carrière des armes. Il se rendit alors en Amérique, chez un ami, propriétaire à Saint-Domingue, où il épousa Mlle Castaing.

Ayant acquis de l'influence dans le pays, il fut élu, le 24 septembre 1793, membre de la Convention par l'île de Saint-Domingue, le 4e sur 6, à la pluralité des voix. Mais le vaisseau qui le portait ayant fait naufrage, il ne put siéger qu'en messidor (le 16), peu avant la chute de Robespierre; à la fin de la législature, il fut nommé maire du 1er arrondissement de Paris.

Le 4 brumaire an IV, il entra au Conseil des Cinq-Cents comme conventionnel des colonies, mais il ne put occuper au Conseil des Anciens le siège où il avait été élu par l'assemblée électorale du département du Sud à Haïti. (prairial an VII).

Après la session, il obtint la place d'administrateur de la loterie à Bordeaux, qu'il conserva pendant la durée de l'Empire, mais qui lui fut enlevée à la Restauration, parce qu'un de ses beaux-frères, M. Castaing, ayant épousé Mme de Beauharnais, cousine germaine du premier mari de Joséphine, il se trouvait avoir eu des relations assez intimes avec la famille impériale. Il rentra alors dans la vie privée, et se retira à Sézanne, où il était né.

Date de mise à jour: juillet 2020