Auguste, Marie de Berthois

1787 - 1870

Informations générales
  • Né le 17 mai 1787 à Calais ( - Généralité d' Amiens - France)
  • Décédé le 15 février 1870 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 27 mai 1832 au 25 mai 1834
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 28 novembre 1838
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 26 janvier 1839 au 2 février 1839
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Frère de Joseph Constant de Berthois qui avait été député en 1830, député de 1832 à 1848, né à Calais (Généralité d'Amiens, France), le 17 mai 1787, mort à Paris (Seine), le 15 février 1870, il entra en 1804 à l'Ecole polytechnique, devint lieutenant du génie en 1809, rejoignit le grand quartier général de Napoléon 1er à Vienne et fut chargé de reconnaître la vallée de la Drawe et quelques positions sur la frontière d'Autriche, du côté de l'Italie et de la Turquie.

Envoyé ensuite en Espagne, il fit, avec le troisième corps (maréchal Suchet), les sièges de Mequinenza, de Sagonte et de Valence, assista au passage du Guadalaviar, et à la bataille de Castalla, ainsi qu'à la reconnaissance d'Alicante. Il passa de là à la Grande Armée (1813), concourut aux travaux de la défense de Dresde et de Mayence et prit part, en une seule année, à dix-neuf combats. Capitaine en Espagne, il devint chef de bataillon après Leipsig, et légionnaire en 1813.

Le 1er juin 1814, à la rentrée des Bourbons, il fit partie du corps du génie de la maison du roi, et, nommé chevalier de Saint-Louis, le 5 septembre, il suivit le duc de Berry jusqu'à la frontière. De retour à Paris, il fut désigné pendant les Cent-jours pour travailler avec le général Haxo aux travaux de défense de Paris. Mis d'abord en disponibilité au retour de Gand, il ne fut promu au grade de lieutenant-colonel qu'en 1828; le gouvernement de Juillet le fit colonel en 1831, commandeur de la Légion d'honneur et plus tard maréchal de camp.

Allié à la famille du comte Lanjuinais, dont il avait épousé la fille en 1822, M. de Berthois était devenu sous la Restauration, l'aide de camp du duc d'Orléans, le futur roi des Français, qu'il ne quitta pas un instant pendant les journées de Juillet et qui le récompensa, par la suite, de son zèle et de son dévouement. Mais le ministre Casimir Périer, qui voyait d'un oeil jaloux l'influence de l'aide de camp sur l'esprit de Louis-Philippe, s'abstint de soutenir la candidature de M. de Berthois aux élections législatives de 1831, dans la circonscription de Redon, et réussit à le faire échouer d'une voix.

Ce ne fut que le 27 mai 1832, en remplacement de son frère, décédé, que le baron Auguste-Marie, put être nommé par le 4e collège d'Ille-et-Vilaine (Vitré). Il fut successivement réélu les 21 juin 1834 et 6 novembre 1837.

Nommé maréchal de camp, par ordonnance du 21 octobre 1838, il se trouvait de ce fait même, soumis à réélection; il ne s'est pas présenté à l'élection du 28 novembre; toutefois la démission de Charles Beslay lui donna l'occasion d'être réélu par le 3e collège d'Ille-et-Vilaine (Saint-Malo) le 26 janvier 1839; il réunit 179 suffrages sur 319 votants contre 105 voix à M. Sully-Brunet; la dissolution de la Chambre, qui suivit, ne lui permit pas d'y être admis.

Cependant, le même collège devait lui renouveller sa confiance par trois fois, les 2 mars 1839, 9 juillet 1842 et 1er août 1846; il siégea dans la majorité ministérielle de la Chambre, mais s'y renferma le plus souvent dans sa spécialité technique, comme membre de la commission relative à l'état des officiers (1836), de celle des rivières (1837), de celle des Comptes de 1835 (section de la marine) et de la commission du budget de 1839. Il se prononça contre les pensions des Chouans dont les amis, lors de sa première élection en 1832, avaient fomenté une émeute à Vitré et tenté de piller son château.

Date de mise à jour: mars 2017