Etienne, Emile Cornudet des Chaumettes

1795 - 1870

Informations générales
  • Né le 10 février 1795 à Felletin (Creuse - France)
  • Décédé le 2 décembre 1870 à Crocq (Creuse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Creuse
Groupe
Centre droit
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Creuse
Groupe
Centre droit
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Creuse
Groupe
Centre droit
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Creuse
Groupe
Centre droit
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 3 juillet 1846
Département
Creuse
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Fils de Joseph Cornudet qui avait été député à la Législative, député de 1831 à 1846 et pair de France, né à Felletin (Creuse) le 10 février 1795, mort à Crocq (Creuse) le 2 décembre 1870, il entra comme auditeur au Conseil d'Etat en 1813, devint, sous la Restauration, mousquetaire dans la maison du roi, et rentra dans l'administration comme sous-préfet d'Issoire (17 mars 1819), puis de Figeac (6 septembre 1820).

Il donna bientôt sa démission pour s'occuper d'agriculture.

Conseiller général de la Creuse (1831-1848), il fut élu, le 5 juillet 1831, député du 2e collège électoral de la Creuse (Aubusson), et réélu, le 21 juin 1834, par 124 voix sur 184 votants et 227 inscrits, contre M. Mazeron, 22 voix. Il prit place au centre droit et soutint constamment la politique ministérielle, aussi bien dans ces législatures que dans celles qui suivirent, car il fut réélu :
- le 4 novembre 1837 par 142 voix sur 171 votants et 234 inscrits,
- le 2 mars 1839 sans concurrent,
- et le 9 juillet 1842 par 127 voix sur 208 votants et 250 inscrits, contre M. Sallandrouze, 80 voix.

Nommé pair de France le 4 juillet 1846, il continua de voter pour le gouvernement à la Chambre haute.

La révolution de 1848 le rendit à la vie privée.

Officier de la Légion d'honneur (30 avril 1843).