Pierre, Augustin Cuocq

1778 - 1851

Informations générales
  • Né le 28 avril 1778 à Tence ( - Généralité de Montpellier France)
  • Décédé le 25 novembre 1851 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 6 septembre 1834 au 3 octobre 1837
Département
Haute-Loire
Groupe
Opposition modérée

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1834 à 1837, né à Tence (Généralité de Montpellier), le 28 avril 1778, mort à Paris (Seine) le 25 novembre 1851, il était le fils d'un propriétaire-agriculteur qui fut délégué par ses compatriotes à la Fédération du 14 juillet.

A l'âge de quinze ans, il s'engagea volontairement, et, le 22 mai 1793, il était maréchal-des-logis chef au 3e escadron du 7e hussards. Il se trouva au siège de Mayence, fit toutes les campagnes d'Italie, de l'an III à l'an V, et se retira dans ses foyers après le traité de Campo-Formio.

Il devint secrétaire de l'administration cantonale, surnuméraire de l'enregistrement, puis clerc de notaire. Premier clerc à Lyon, de l'an VIII à l'an IX, il changea encore de direction et se tourna vers le commerce. Il commença par voyager pour une maison de Lyon, dont il devint l'associé et bientôt le chef, sous la raison Cuocq, Couturier et Cie. Il ouvrit des relations commerciales avec l'Allemagne, le Levant, l'Italie et l'Espagne, importa en France le minerai de platine, ou or blanc, que l'Espagne seule possédait, se mit en rapport (1814) avec le savant chimiste Vauquelin, et parvint à rendre le platine aussi ductile et aussi malléable que l'or. M. Cuocq fut un des principaux actionnaires des hauts fourneaux et forges d'Alais.

Officier de la garde nationale parisienne dès 1827, il fut nommé par le gouvernement de Juillet conseiller général de la Haute-Loire, et conservateur des hypothèques à Yssingeaux. Après avoir tenté une première fois en 1831, dans cet arrondissement, la fortune électorale, (il y obtint 87 voix contre 96 à Berryer, élu), puis une seconde fois le 21 juin 1834, époque à laquelle il réunit 116 voix contre Berryer 118, il entra à la Chambre des députés, après l'invalidation de ce dernier, le 6 septembre 1834.

Il le remplaçait comme député d'Yssingeaux (3e collège de la Haute-Loire), avec 118 voix sur 234 votants et 259 inscrits, contre M. de Lafressange, 114. Il vota jusqu'à la fin de la session, le plus souvent avec l'opposition modérée, et ne fit pas partie d'autres législatures, bien qu'il se fût porté candidat aux élections du 1er août 1846: il n'obtint, cette fois, que 80 suffrages contre 272 à l'élu, M. de Lafressange.