Achille, Henri, Jules de Daunant

1786 - 1867

Informations générales
  • Né le 9 janvier 1786 à Nîmes ( - Généralité de Montpellier France)
  • Décédé le 21 septembre 1867 à Nîmes (Gard - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 17 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Gard
Groupe
Royalistes constitutionnels
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 12 juillet 1830 au 31 mai 1831
Département
Gard
Groupe
Opposition
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Gard
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1827 à 1831, de 1834 à 1837 et pair de France, né à Nîmes, (Généralité de Montpellier), le 9 janvier 1786, mort à Nîmes (Gard), le 21 septembre 1867, il étudia le droit et fut reçu avocat en 1809.

Il fut nommé maire de Nîmes, ce qui lui valut plus tard le titre de baron. La Restauration lui tint d'abord rigueur. Toutefois son attitude pendant les Cent-Jours lui rendit les faveurs des Bourbons qui le nommèrent, en 1817, conseiller auditeur à la cour royale de Nîmes. L'année suivante, M. de Daunant fut promu conseiller titulaire.

Elu député, le 17 novembre 1827, par le 1er arrondissement du Gard (Nîmes), avec 250 voix (443 votants, 485 inscrits), contre M. de Pillet, 165, il combattit le ministère Villèle, vota avec les royalistes constitutionnels et fut des 221.

Il obtint sa réélection le 12 juillet 1830, par 296 voix (540 votants, 558 inscrits), contre 241 à M. de Murjas, et s'attacha, après les journées de juillet, au gouvernement de Louis Philippe. Pendant la session de 1830-31, toutes les mesures ministérielles l'eurent pour partisan: il vota la loi sur la garde nationale, la loi municipale, la loi électorale, etc; et, le 27 février 1831, s'opposa à toutes les adjonctions dont quelques députés voulaient renforcer le corps électoral.

Non réélu au renouvellement de 1831, M. de Daunant, devenu premier président de la cour royale de Nîmes, obtint, le 21 juin 1834, dans le 3e collège du Gard (Alais), 152 voix (290 votants, 359 inscrits), contre 134 à M. Simon Bérard, et rentra à la Chambre. Il s'associa, comme précédemment, aux votes du parti doctrinaire, et se prononça pour les lois de septembre 1835, pour le projet de disjonction, etc.

Promu officier de la Légion d'honneur en mai 1834, M. de Daunant fut enfin appelé, le 3 octobre 1837, à siéger à la Chambre des pairs. Il y soutint de tout son pouvoir le gouvernement jusqu'à la révolution de 1848. Le 4 mai 1844, il avait été fait commandeur de la Légion d'honneur.

Date de mise à jour: juin 2013