Jean, Alexandre Valleton de Garraube

1790 - 1859

Informations générales
  • Né le 27 mars 1790 à Tonneins (Lot-et-Garonne - France)
  • Décédé le 25 juin 1859 à Ris (Seine-et-Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 29 novembre 1832
Département
Dordogne
Groupe
Centre droit
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 30 novembre 1832 au 25 mai 1834
Département
Dordogne
Groupe
Centre droit
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Dordogne
Groupe
Centre droit
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Dordogne
Groupe
Centre droit
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Dordogne
Groupe
Centre droit
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Dordogne
Groupe
Centre droit
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Dordogne
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1831 à 1848, né à Tonneins (Lot-et-Garonne) le 27 mars 1790 « fils légitime de messire Joseph Valleton chevalier seigneur de Garraube, chevalier de l'ordre royal de Saint-Louis, colonel d'infanterie et enseigne de la compagnie des Cent Suisses de la garde ordinaire du corps du Roy et de dame Louise Laperche », mort à Ris (Seine-et-Oise) le 25 juin 1859, il suivit la carrière militaire et se signala d'abord par son zèle légitimiste.

Fort jeune encore, il se trouvait à Bordeaux lors de la première Restauration. Il faisait alors partie, suivant l'expression d'un biographe, « de cette jeunesse dorée bordelaise dont l'unique occupation était le duel et le plaisir. Son dévouement tout chevaleresque pour la duchesse d'Angoulême lui valut le titre de chevalier du brassard, et une faveur qui, pendant quinze ans, ne s'est pas démentie. Après les Cent-Jours, il obtint une sous-lieutenance dans les Cent-Suisses, ce qui lui donnait le grade de chef de bataillon; plus tard, il passa dans la ligne, et, lors des événements de juillet 1830, il était lieutenant-colonel. »

M. Valleton de Garraube se rallia au gouvernement de Louis-Philippe, et ce fut avec l'appui du ministère qu'il se fit élire, le 5 juillet 1831, député du 4e collège de la Dordogne (Lalinde), par 98 voix sur 158 votants et 229 inscrits, contre 40 à M. Debelleyme et 16 à M. Teyssonniére. Il siégea au centre droit, vota avec la majorité conservatrice, et, peu de temps après, fut promu colonel du 38e de ligne. Soumis de ce fait à la réélection, il l'obtint, le 30 novembre 1832, par 90 voix (116 votants, 230 inscrits), contre 6 à M. Festugière.

Il reprit sa place parmi les partisans du « juste milieu », se prononça, notamment, pour la condamnation du journal la Tribune (1833), et fut réélu député, le 21 juin 1834, par 107 voix (170 votants, 227 inscrits), contre 59 à M. Delau. Il s'attacha aux idées et à la politique de Guizot, fut encore réélu, le 4 novembre 1837, par 133 voix (234 votants, 288 inscrits), suivit son chef de file dans la « coalition » contre le ministère Molé, et rentra avec lui dans le parti ministériel, après avoir reçu une nouvelle confirmation de son mandat le 2 mars 1839, par 152 voix (218 votants), contre 45 à M. de Celles.

Promu maréchal-de-camp le 16 novembre 1840, il resta député de Lalinde, ayant été successivement réélu par les mêmes électeurs jusqu'à la révolution de février : le 23 décembre 1840, par 145 voix (150 votants, 297 inscrits); le 9 juillet 1842, par 125 voix (128 votants, 297 inscrits) et, le 1er août 1846, par 158 voix (249 votants, 306 inscrits). Il se montra fidèle à la politique « doctrinaire », vota pour l'indemnité Pritchard (1845), contre la proposition tendant à réduire le nombre des députés fonctionnaires et repoussa, en général, toutes les motions émanées de l'opposition.

Rentré dans la vie privée en 1848, M. Valleton de Garraube fut admis à la retraite, le 3 mai 1852, avec le grade de général de brigade. Chevalier de la Légion d'honneur le 25 août 1814, officier le 3 octobre 1823, il a été promu commandeur le 11 juin 1837.

Date de mise à jour: septembre 2013