Armand, François Lamy

1781 - 1839

Informations générales
  • Né le 15 février 1781 à Rennes ( - Généralité de Bretagne - France)
  • Décédé le 5 novembre 1839 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 6 octobre 1831 au 25 mai 1834
Département
Dordogne
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 4 février 1836
Département
Dordogne
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 5 février 1836 au 3 octobre 1837
Département
Dordogne
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Dordogne
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1831 à 1839, né à Rennes (Généralité de Bretagne, France) le 15 février 1781 « fils d'écuyer Jean François Charles Lamy major d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis et de dame Etienne Louise Petit son épouse », mort à Paris (Seine) le 5 novembre 1839, il servit dans l'arme du génie, fit la plupart des guerres de l'Empire, et fut créé chevalier de l'Empire le 12 février 1812.

Mis à la retraite sous la Restauration, il tenta de rentrer dans la vie politique après la révolution de 1830, et, aux élections du 5 juillet 1831, se présenta à la députation dans le 5e collège de la Dordogne (Nontron) où il échoua avec 37 voix contre 155 à l'élu, M. Mérilhou, et 41 à M. de Verneilh.

Il fut plus heureux, le 6 octobre suivant, dans le même collège, à l'élection partielle destinée à pourvoir au remplacement de M. Mérilhou qui avait opté pour Sarlat; il fut élu par 95 voix (170 votants, 303 inscrits) contre 75 à M. Montagut, et réélu le 21 juin 1834, avec 148 voix (249 votants, 313 inscrits), contre 52 à M. O. Barrot et 48 à M. Dupeyrat,

En relations avec la cour, il vota constamment avec le parti ministériel, et, plus connu des bureaux de la guerre que des troupes, fut nommé maréchal-de-camp le 31 décembre 1835. De ce fait il dut se présenter devant ses électeurs qui confirmèrent son mandat le 5 février 1836.

Il fut à nouveau réélu le 4 novembre 1837, avec 160 voix (208 votants, 364 inscrits).

Les élections du 2 mars 1839 lui furent défavorables; il échoua dans le collège de Nontron avec 138 voix contre 159 à l'élu, M. Dusolier.

Fait chevalier de la Légion d'honneur en 1811, promu officier le 15 octobre 1814, puis commandeur en 1831, il fut finalement élévé à la dignité de Grand Officier le 11 novembre 1837.

Date de mise à jour : octobre 2017