Jacques, Clair Lefrère des Maisons

1773 - 1859

Informations générales
  • Né le 11 août 1773 à Ménil-Gondouin ( - Généralité d'Alençon - France)
  • Décédé le 8 décembre 1859 à Ménilglaise (Orne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 16 mai 1822 au 24 décembre 1823
Département
Orne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1822 à 1824, né à Ménil-Gondouin (Généralité d'Alençon, France) le 11 août 1773, mort à Ménilglaise (Orne) le 8 décembre 1859, fils de Jacques philippe louis Lefrère des Maisons, seigneur et patron de Mesnil-Gondouin, Sainte-Honorine, la Petite croix sur orne, Mesnilglaise, etc., et de dame Marie-Anne Jeanne Le Carpentier de Sainte-opportune, il commença ses études au petit collège de Beaumont-en-Auge et les termina à l'académie de Caen, au moment de la Révolution.

Il émigra avec son frère aîné en 1791, pour rejoindre l'armée des princes. Il y resta fort peu de temps, et passa en Angleterre, où il exerça pour vivre le métier de bijoutier-orfèvre. Les méthodes agricoles étaient à cette époque beaucoup plus perfectionnées dans la Grande-Bretagne qu'en France. M. Lefrère des Maisons étudia avec soin ces méthodes dans le but de les appliquer plus tard.

Rentré en France sous le Consulat et remis en possession de ses biens, il commença, dans sa propriété de Ménilglaise, à mettre en pratique ce qu'il avait appris. Il irrigua de vastes prairies le long de l'Orne, construisit des aqueducs et contribua à faire connaître et à propager l'usage des machines agricoles et spécialement de la batteuse Hoffmann.

Maire de Ménilglaise, il fut élu, le 16 mai 1822, député du collège de département de l'Orne, par 210 voix (229 votants, 357 inscrits). Il fit partie de la commission chargée d'élaborer les lois de douanes, et obtint que les animaux de boucherie importés fussent frappés d'un droit protecteur.

Il reçut, en 1822 et en 1823, une médaille d'or de la Société royale et centrale d'agriculture de France pour ses travaux d'irrigation, devint vice-président de la chambre consultative d'agriculture de son arrondissement, et fut un des fondateurs du comice agricole d'Argentan. Il quitta la vie politique aux élections générales de 1824.