Joseph, Marie, Frédéric Nicod

1782 - 1840

Informations générales
  • Né le 1er octobre 1782 à Saint-Claude ( - Généralité de Besançon - France)
  • Décédé le 20 juillet 1840 à Passy (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 6 octobre 1831 au 25 mai 1834
Département
Gironde
Groupe
Opposition dynastique
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 3 janvier 1835 au 3 octobre 1837
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Opposition dynastique
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 20 juillet 1840
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1831 à 1834 et de 1835 à 1837 et de 1839 à 1840, né à Saint-Claude (Généralité de Besançon, France) le 1er octobre 1782, mort à Passy (Seine) le 20 juillet 1840, avocat à Saint-Claude, puis à Paris, il fut nommé, par le gouvernement de juillet, avocat général à la cour de Cassation, et fut élu, le 6 octobre 1831, député du 5e collège de la Gironde (Bazas), en remplacement de M. Mérilhou qui avait opté pour Sarlat, par 97 voix (134 votants, 254 inscrits), contre 20 à M. de Châteaubriand.

Il siégea dans l'opposition dynastique et signa le compte rendu de 1832. Les élections du 21 juin 1834 ne lui furent pas favorables; il échoua, avec 80 voix contre 106 à M. Douthier ; mais il fut réélu, le 3 janvier 1835, dans le 7e collège de la Loire-Inférieure (Savenay), en remplacement de M. O. Barrot qui avait opté pour Laon, avec 81 voix (145 votants, 284 inscrits), contre 64 à M. Sallentin. Il échoua de nouveau dans le même collège, le 4 novembre 1837; mais, le 2 mars 1839, les électeurs de Savenay le renvoyèrent à la Chambre, par 88 voix (123 votants).

M. Nicod prit, dès le début, place à gauche, combattit l'état de siège, les projets de loi sur les associations, la cour d'assises et la disjonction et donna, en 1838, sa démission d'avocat général à la cour de Cassation pour reprendre sa place au barreau de Paris. Nommé conseiller à la cour de Cassation le 13 juin 1840, il dut se représenter devant ses électeurs qui lui renouvelèrent son mandat, le 18 juillet 1840, par 130 voix (228 votants). Il mourut deux jours après et fut remplacé, le 5 septembre suivant, par M. Jollan.

Date de mise à jour: décembre 2013