Félix Penet

1782 - 1850

Informations générales
  • Né le 20 octobre 1782 à L'Albenc ( - Généralité de Grenoble - France)
  • Décédé le 28 avril 1850 à Grenoble (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Isère
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Isère
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1831 à 1837, né à l'Albenc (Généralité de Grenoble, France) le 20 octobre 1782 « fils à Jean Louis Penet bourgeois de ce lieu et à dame Heulalie Gudy mariés », mort à Grenoble (Isère) le 28 avril 1850, riche commerçant et possesseur de comptoirs à Marseille, à Valence et à Grenoble, il se montra de bonne heure ardent bonapartiste.

Au retour de l'île d'Elbe, il suivit Napoléon, et devint secrétaire du général Bertrand. En juillet 1815, il défendit Grenoble avec bravoure, fut placé sous la surveillance de la police de la Restauration, et ne tarda pas à se mettre à la tête de l'opposition constitutionnelle dans l'Isère.

Juge suppléant, juge, puis président du tribunal de commerce de Grenoble, il fut chargé, en juillet 1830, de l'administration municipale provisoire de cette ville, et empêcha les désordres que la présence d'un régiment suisse en garnison aurait pu provoquer.

Maire de Grenoble le 16 août 1830, il alla en députation présenter les vœux des habitants de la ville à Louis-Philippe qui le décora de la Légion d'honneur.

Elu, le 5 juillet 1831, député du 5e collège de l'Isère (Saint-Marcellin), par 103 voix (202 votants, 239 inscrits), contre 77 à M. Saint-Romme, et réélu, le 21 juin 1834, par 122 voix (182 votants, 248 inscrits), contre 54 à M. de Cormenin, il fut chargé, en 1832, par Casimir Périer, de calmer les troubles qui avaient éclaté à Grenoble, et refusa ensuite, de ce ministre, une préfecture et une recette générale. Candidat malheureux aux élections générales de 1837, il quitta la vie politique.

Date de mise à jour: septembre 2013