Michel Veilande

1767 - 1845

Informations générales
  • Né le 16 octobre 1767 à Manre ( - Généralité de Châlons en Champagne France)
  • Décédé le 21 mars 1845 à Brières (Ardennes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 8 mars 1821 au 24 décembre 1823
Département
Ardennes
Groupe
Opposition constitutionnelle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1821 à 1824, né à Manre (Généralité de Châlons-en-Champagne) le 16 octobre 1767, mort à Brières (Ardennes) le 21 mars 1845, s'engagea au régiment de Berwick le 13 mai 1786.

Sous-lieutenant le 15 septembre 1791, lieutenant le 1er mars 1792, il servit à l'armée du Rhin jusqu'en l'an V ; capitaine adjudant-major le 25 pluviôse an IV, il défendit la tête de pont de Mannheim, se signala à Rastadt, à Biberach et au pont de Kehl, fut attaché à l'armée d'Angleterre, et passa en l'an VII à l'armée d'Italie, où il protégea la retraite de la division Grenier après Novi. Chef de bataillon le 16 frimaire an VIII, blessé à Saint-Jacques-de-Ligoni le 11 avril 1800, major au 18e de ligne le 3 frimaire an XII, commandeur de la Légion d'honneur le 15 pluviôse suivant, il fut attaché aux divisions de réserve pendant la campagne de 1805, et, promu colonel du 88e de ligne le 16 mai 1806, se signala à Iéna et à Pulstuck.

Créé baron de l'empire le 26 octobre 1808, il fut envoyé en Espagne, fut blessé à la bataille d'Ocana, et, nommé général de brigade le 28 décembre 1810, assista aux sièges de Saragosse et de Badajoz et aux batailles de la Gabora, d'Albuera et de l'Arzobizpo. Blessé et fait prisonnier le 7 avril 1812, à la prise d'assaut de Badajoz, il ne recouvra sa liberté que le 28 mai 1814, après une captivité des plus pénibles.

Chevalier de Saint-Louis le 2 septembre suivant, il commanda, pendant les Cent-Jours, une brigade de l'armée d'observation de l'Est, et fut mis à la retraite, comme maréchal de camp, le 18 octobre 1815.

Elu, le 8 mars 1821, député du 2e arrondissement électoral des Ardennes (Vouziers), en remplacement de M. Lefèvre-Gineau, qui avait opté pour Mézières, par 117 voix (127 votants, 396 inscrits), il prit place dans l'opposition constitutionnelle et vota constamment avec les libéraux. Il ne se représenta pas en 1824.

Réintégré dans le cadre de réserve de l'état-major général le 22 mars 1831, il fut définitivement admis à la retraite le 1er mai de l'année suivante.