Alfred, Joseph Colle

1847 - 1932

Informations générales
  • Né le 29 juin 1847 à Luxeuil (Haute-Saône - France)
  • Décédé le 7 novembre 1932 à Luxeuil (Haute-Saône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Haute-Saône
Groupe
Républicains progressistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 29 juin 1847 à Luxeuil (Haute-Saône), mort le 7 novembre 1932 à Luxeuil.

Député de la Haute-Saône de 1898 à 1902.

Sous-directeur en 1868, puis directeur en 1870, d'une usine de textile à Mulhouse, Alfred Colle fonda en 1875 à la Corveraine, près de Luxeuil-les-Bains, une filature de coton, qu'il exploita jusqu'en 1920.

Attiré par la politique, il devint conseiller municipal de Luxeuil en 1888 et le resta jusqu'en 1896, Il se présenta aux élections générales législatives du 8 mai 1898 dans la deuxième circonscription de Lure et fut élu au premier tour de scrutin, par 8.050 voix, contre 6.732 à M. Genoux-Prachée, maire de Luxeuil, député sortant, républicain radical, sur 14.928 votants. Inscrit au groupe républicain progressiste, il appartint à diverses commissions, dont celle du commerce et de l'industrie. Auteur d'un rapport sur la proposition de loi relative à l'élection des Chambres de commerce et des Chambres consultatives des arts et manufactures (1900), il se fit entendre à la tribune dans la discussion : du budget du commerce et de l'industrie de l'exercice 1899 (1899), de la proposition de loi sur le travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels (1899), du budget des chemins de fer de l'Etat et des conventions de l'exercice 1900 (1900), du projet de loi concernant le régime des boissons (1900) du budget de la guerre de l'exercice 1901 (1900), des budgets des travaux publics, de l'agriculture et du commerce de l'exercice 1902 (1902), de la proposition de loi supprimant le boni de 14 % sur les mélasses (1902), des propositions de loi tendant à réprimer la corruption électorale (1902).

Aux élections générales du 27 avril 1902, il subit un échec, n'emportant que 7.729 voix contre 7.900 à M. Auguste Peureux, qui lui succéda, sur 15.727 votants, dès le premier tour de scrutin. Il n'eut pas plus de chance au renouvellement du 6 mai 1906 qui vit encore la victoire de M. Auguste Peureux par 7.924 voix, contre 7.642 à lui-même, au premier tour de scrutin, sur 15.685 votants.

Il se désintéressa désormais de la politique et reprit la direction de ses affaires. Il mourut à Luxeuil, le 7 novembre 1932, à l'âge de 65 ans.

Il était directeur du Journal Le Nouvelliste.