Albert, Félix Congy

1857 -

Informations générales
  • Né le 24 mai 1857 à Montceaux-les-meaux (Seine-et-Marne - France)
  • Décédé à une date inconnue

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Seine
Groupe
Républicains nationalistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 24 mai 1857 à Montceaux (Seine-et-Marne), date et lieu de décès inconnus.

Député de la Seine de 1902 à 1906.

Employé, depuis 1883, à la Compagnie parisienne du gaz, Albert Congy s'occupait particulièrement des œuvres de mutualité et de solidarité. Devenu publiciste, il défendait ses idées dans des publications plutôt destinées à la région parisienne et réservées à la propagande mutualiste.

C'est à la faveur du crédit qu'il s'était acquis parmi de nombreux lecteurs convaincus, qu'il se présenta aux élections générales législatives des 27 avril et 11 mai 1902, dans la première circonscription du 11e arrondissement de Paris. Il emporta le siège de député, au deuxième tour de scrutin, par 5.200 voix contre 4.998 à M. Jean Allemane, député sortant, sur 10.332 votants. Quoique contestée, cette élection fut validée, après enquête.

Inscrit au groupe des républicains nationalistes, il devint vice-président du groupe de la mutualité. Il appartint à diverses commissions, notamment à celle du suffrage universel, aux commissions d'enquête sur les mines et sur l'industrie textile et à la Commission de législation des boissons. Il déposa plusieurs propositions de loi concernant : la durée du travail dans l'industrie (1903), l'application à la ville de Paris de la loi du 5 avril 1884 sur l'organisation municipale (1903), les sociétés de secours mutuels (1904), la soustraction du Code de justice militaire des individus passibles des conseils de guerre (1905), la liquidation judiciaire (1905), la juridiction des conseils de prud'hommes (1905), les retraites nationales de vieillesse (1905).

Il fut chargé de rapporter un certain nombre de projets ou propositions de loi sur : le régime des aliénés (1902), la taxe d'enregistrement frappant le montant des primes d'assurances (1902), le travail des adultes, des femmes et des enfants dans les établissements industriels (1902), l'institution d'une assurance complémentaire de l'assurance ouvrière encore à créer (1902), l'unification des pensions de retraite de la gendarmerie (1902), la généralisation de l'application de la loi du 11 juin 1896 en l'étendant des halles centrales aux marchés similaires (1902), le décompte, comme années de services militaires, pour les militaires de la gendarmerie, des années qu'ils auraient passées antérieurement dans l'administration des douanes (1902). Il se fit entendre à la tribune au cours de discussions sur : les contributions directes et taxes assimilées de l'exercice 1903 (1902), le budget du Ministère de l'Intérieur et la loi de finances de l'exercice 1903 (1903), l'assistance aux vieillards, aux infirmes et aux incurables (1903), les budgets des Ministères de l'Intérieur, de l'Instruction publique et la loi de finances de l'exercice 1904 (1903), la contribution des patentes (1903), l'amnistie (1904), le placement des employés et ouvriers (1904), l'extension aux exploitations commerciales des dispositions de la loi sur les accidents du travail (1904), le contrôle des sociétés d'assurances sur la vie (1904), les fraudes commerciales sur les vins (1904), l'organisation du service du gaz de la ville de Paris (1904), la liberté et le secret du vote (1904), les budgets des Ministères de l'Intérieur, de la Justice, des Postes et télégraphes, des finances et de la Guerre de l'exercice 1905 (1904 et 1905), la répression des fraudes dans la vente des marchandises (1904), la répression de la fraude sur les vins, et le régime des spiritueux (1905), la modification du tarif général des douanes (1905), les Conseils de prud'hommes (1905), les Caisses de retraites ouvrières (1906), le budget du Ministère de l'Intérieur et la loi de finances de l'exercice 1906 (1906).

Aux élections générales des 6 et 20 mai 1906, son siège fut repris par M. Jean Allemane, au deuxième tour de scrutin, par 5.100 voix contre 3.960 à lui-même, sur 9.201 votants.

A partir de ce moment on perd sa trace, et les recherches effectuées dans son département d'origine, n'ont pas permis de connaître la date et le lieu de son décès.