Jean Cordelle

1871 - 1935

Informations générales
  • Né le 1er juillet 1871 à Le creusot (Saône-et-Loire - France)
  • Décédé le 1er avril 1935 à Chalon-sur-saône (Saône-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Républicains de gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 1" juillet 1871 au Creusot (Saône-et-Loire), mort le 1er avril 1935 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).

Député de Saône-et-Loire de 1919 à 1924.

Ingénieur des Arts et Métiers, Jean Cordelle était directeur des chantiers Schneider, au Creusot.

Alors qu'il n'avait jamais exercé un quelconque mandat local, il se présenta aux élections générales législatives du 16 novembre 1919, qui se déroulèrent au scrutin de liste. Il occupait la sixième place de la liste de concentration républicaine, qui fut élue tout entière. Il recueillit personnellement 63.009 voix sur 120.825 votants et emporta le siège à la majorité absolue.

Inscrit au groupe des républicains de gauche, il appartint à la Commission des mines et de la force motrice et à celle du travail. Il fut également membre du Comité consultatif des mines en 1920 et de la Commission supérieure du travail en 1922. Il fut chargé de rapporter le projet de loi portant approbation de la convention conclue le 14 février 1921 entre la France et la Belgique, ayant pour objet de garantir à leurs nationaux travaillant dans les mines françaises ou belges, le bénéfice du régime spécial de retraites des ouvriers mineurs, en vigueur dans chacun, des deux pays (1923). Il intervint au cours de la discussion du projet de loi modifié par le Sénat, portant ouverture et annulation de crédits sur l'exercice 1921 (1922).

Il subit un échec aux élections général-es du 11 mai 1924 : la liste de concentration républicaine, sur laquelle il occupait le troisième rang, n'ayant eu que deux élus. Il groupa personnellement 45.023 voix sur 142.530 votants.

Il reprit ses fonctions au Creusot, puis se retira à Chalon-sur-Saône où il mourut, le 1er avril 1935, à 64 ans.

Il était Chevalier de la Légion d'honneur.