François, René Coreil

1863 - 1945

Informations générales
  • Né le 12 novembre 1863 à Toulon (Var - France)
  • Décédé le 6 décembre 1945 à Sanary (Var - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Var
Groupe
Républicain socialiste

Biographies

Né le 12 novembre 1863 à Toulon (Var), mort le 6 décembre 1945, à Sanary (Var). Député du Var de 1910 à 1914.

Après avoir passé son baccalauréat, François Coreil s'inscrivit à l'Ecole de médecine et de pharmacie de Marseille où il remplit les fonctions de préparateur de chimie. Lauréat de cette Ecole en 1886 et 1887, il reçut son diplôme de pharmacien à la Faculté de médecine et de pharmacie de Toulouse, en 1888. Il installa son officine à Toulon où son savoir et sa compétence lui valurent d'être nommé directeur du laboratoire municipal et du bureau d'hygiène de la ville de Toulon, en 1891, Il devint en outre correspondant national de la Société de pharmacie de Paris, inspecteur des pharmacies, membre du Conseil départemental d'hygiène du Var, et expert des tribunaux.

Conseiller général du canton d'Ollioules en 1898, il se présenta à l'élection législative partielle du 18 novembre 1900, dans la deuxième circonscription de Toulon, mais n'obtint, au premier tour de scrutin, que 1.952 voix contre 3.808 à M. Grèbauval et 3.195 à M. Louis Martin, sur 13.921 votants et se retira avant le second tour. Il tenta encore sa chance à l'élection partielle du 7 mars 1909 dans la même circonscription. Il ne recueillit au premier tour que 1.973 voix contre 4.052 à M. Renaudel et 2.577 à M. Pétin, sur 14.290 votants, et se retira avant le scrutin de ballottage. Cependant, aux élections générales des 24 avril et 8 mai 1910, il se fit élire par 7. 547, voix contre 6.966 à M. Renaudel, sur 14.823 votants. Inscrit au groupe républicain socialiste, il appartint à diverses commissions, dont celle de la marine et celle de l'hygiène. Son activité fut intense. Il déposa un grand nombre de propositions de loi ou de résolution concernant : la création du colis postal de 10 à 20 kg (1910), la titularisation des naturalistes attachés au service scientifique des pêches du Ministère de la Marine (1911), l'interdiction de la mise en vente, de la vente et de l'emploi, pour tous usages alimentaires, des bouchons recueillis sur la voie publique, dans la mer ou les cours d'eau, dans les ruisseaux, les égouts et autres milieux plus ou moins souillés (1911), l'engagement de négociations en vue de modifier la convention internationale du 26 mai 1906, concernant l'échange des colis postaux (1912), la régularisation de la situation des gardiens de batterie auxiliaires titularisés (1912). Il fut chargé de rapporter : le projet de loi portant approbation de la convention pour l'unification de certaines règles en matière d'assistance et de sauvetage maritime (1912) et en matière d'abordage (1912), le projet de loi réglant la situation des inscrits maritimes français embarqués sur les navires monégasques (1912), le projet de loi concernant les allocations dues au personnel du service sanitaire maritime (1913), le projet de loi sur l'exercice de la pêche côtière (1913). Il rapporta en outre plusieurs projets de loi d'intérêt local, tendant à créer des surtaxes d'octroi sur l'alcool. On l'entendit parler à la tribune : des budgets des travaux publics, de l'intérieur, de la marine et des postes et télégraphes de l'exercice 1911 (1911), de la catastrophe du cuirassé « Liberté et de la question des poudres (1911), des budgets de la guerre, de l'intérieur, des postes et télégraphes et de la marine de l'exercice 1912 (1911), de la loi navale relative à la constitution de la flotte (1912), du secret et de la liberté du vote (1912), des budgets des postes et télégraphes et de la marine de l'exercice 1913 (1913), de l'amnistie (1913), de la durée du service dans l'armée active (1913), des budgets de la marine militaire, des Beaux-arts et de la guerre de l'exercice 1914 (1914). Il subit un échec aux élections générales du 26 avril 1914 : n'ayant obtenu au premier tour de scrutin que 2.929 voix, contre 6.419 à M. Renaudel, sur 14.750 votants, il se retira de la compétition avant le second tour.

Il reprit, à Toulon ses activités de chimiste, puis se retira à Sanary, où il mourut le 6 décembre 1945 à l'âge de 82 ans. Il laissait plusieurs ouvrages : Sur la falsification de l'huile de lin, sur les falsifications du safran en poudre (1888); L'eau potable (1896); Les industries insalubres (avec la collaboration de L. Nicolas) (1908) ; Etude toxicologique sur la coque du Levant et la picrotoxine (1930).




Né le 12 novembre 1863 à Toulon (Var)
Décédé le 6 décembre 1945 à Sanary (Var)

Député du Var de 1910 à 1914

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome III, p. 1131)

Retiré à Sanary, François Coreil y meurt le 6 décembre 1945, âgé de 82 ans.