Jacques, Jules Delacroix

1807 - 1888

Informations générales
  • Né le 5 novembre 1807 à Chartres (Eure-et-Loir - France)
  • Décédé le 15 décembre 1888 à Chartres (Eure-et-Loir - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Eure-et-Loir
Groupe
Centre gauche

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 30 janvier 1876 au 24 janvier 1885

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, sénateur de 1876 à 1885, né à Chartres (Eure-et-Loir), le 5 novembre 1807, mort à Chartres le 15 décembre 1888, pharmacien dans cette ville depuis 1833, il devint adjoint en 1848, et maire après le 4 septembre 1870.

Il fit preuve d'énergie pendant l'occupation prussienne et s'employa à alléger les charges imposées à la population. Le 8 février 1871, il fut élu, le 1er sur 6, représentant d'Eure-et-Loir à l'Assemblée nationale, par 46,362 voix (54,301 votants, 85,164 inscrits). D'opinions républicaines, il prit place à gauche, et fut élu la même année (8 octobre) conseiller général d'Eure-et-Loir pour le canton de Chartres-Nord. Il vota dans l'Assemblée :

- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- contre le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- pour la dissolution,
- contre la démission de Thiers,
- contre le gouvernement du 24 mai,
- contre la loi des maires,
- contre le ministère de Broglie,
- pour les amendements Wallon et Pascal Duprat,
- et pour l'ensemble des lois constitutionnelles.

Il fut révoqué de ses fonctions de maire par le gouvernement du 24 mai.

Après la session, M. Delacroix se porta candidat républicain aux élections sénatoriales du 30 janvier 1876, et fut élu sénateur d'Eure-et-Loir, le 1er sur 2, avec 311 voix (492 votants), contre 182 obtenues par le candidat conservateur le plus favorisé. Il s'assit à la gauche républicaine du Sénat et vota :

- contre la dissolution (1877) de la Chambre des députés,
- pour le ministère Dufaure (1879),
- pour l'article 7
- et pour l'application des lois aux congrégations non-autorisées,
- pour les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion (1881),
- pour la nouvelle formule du serment judiciaire,
- pour la réforme de la magistrature (1883),
- pour le divorce, (1884), etc.