Pierre Deluns-Montaud

1845 - 1907

Informations générales
  • Né le 5 juin 1845 à Allemans-du-dropt (Lot-et-Garonne - France)
  • Décédé le 8 novembre 1907 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 6 avril 1879 au 14 octobre 1881
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Député depuis 1878, ministre, né à Allemans-du-Drot (Lot-et-Garonne) le 5 juin 1845, il était avocat à Marmande, conseiller municipal et adjoint au maire de la ville, lorsque, le 6 avril 1879, il fut élu député de l'arrondissement de Marmande, par 14,576 voix sur 21,189 votants et 31,563 inscrits, contre MM. Pomarède, 2,029 voix et Boisvert, 138, en remplacement de M. Faye, qui venait d'être nommé sénateur.

Le même arrondissement le réélut, aux élections générales du 21 août 1881, avec 12,855 voix, sur 24,312 votants et 31,106 inscrits contre 10,669 voix à M. de Luppé. Il siégea à la gauche républicaine, vota pour les conventions avec les grandes compagnies de chemins de fer, pour le divorce, pour les droits protecteurs sur les céréales, et s'abstint (30 mars 1885) lors du vote qui renversa le ministère Ferry, à propos de l'affaire de Lang-Son.

Réélu, le 4 octobre 1885, député de Lot-et-Garonne, le 3e sur 5, par 42,196 voix sur 84,783 votants et 101,586 inscrits, il vota l'expulsion des princes (juin 1886), soutint le cabinet Rouvier (31 mai-3 décembre 1887), fit partie de la commission du budget, et fut, en cette qualité, rapporteur du budget du ministère des Travaux publics.

Lors de la formation du ministère Floquet (3 avril 1888), il reçut le portefeuille des Travaux publics, qu'il conserva jusqu'à la chute du cabinet, (11 février 1889). Son passage aux affaires ne présenta rien de remarquable.

Dans la dernière session de la législature, M. Deluns-Montaud s'est prononcé :

- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution (14 février, chute du cabinet dont il faisait partie),
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.


Né le 5 juin 1845 à Allemans-du-Dropt (Lot-et-Garonne), mort le 8 novembre 1907 à Paris (6e).

Député du Lot-et-Garonne de 1879 à 1898.

Ministre des Travaux publics du 3 avril 1888 au 22 février 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 328).

Lors des élections générales législatives des 22 septembre et 6 octobre 1889, Pierre Deluns-Montaud se présenta de nouveau dans la circonscription de Marmande et fut élu, dès le premier tour de scrutin, avec 13.382 voix sur 26.555 votants, contre 12.770 au bonapartiste-boulangiste Lefèvre.

Au renouvellement de 1893, il fut élu au second tour de scrutin ; au premier tour, le 20 août, il avait obtenu 9.705 voix, sur 22.350 votants, contre 6.535 à l'abbé Rambaud et 5.031 à Léo Melliet, ancien membre de la commune de Paris ; le 3 septembre, au scrutin de ballottage, il triomphait par 12.136 voix sur 21.545 votants, contre 8.616 à l'abbé Rambaud. Il ne se représenta pas en 1898.

Il siégeait à la Chambre sur les bancs de la gauche républicaine. Son activité, qui avait été grande, s'exerça surtout dans les commissions. Il appartint, en effet, à la Commission générale des douanes (1890), à celle chargée de l'examen du projet de loi sur la navigation intérieure (1890), à la Commission du budget pour l'exercice 1893, dont il fut le vice-président, ainsi qu'à celle du budget de l'exercice 1894 et fut élu membre de la Commission d'enquête sur l'affaire de Panama (1892).

Pendant la sixième législature, il fut membre de la Commission du budget pour l'exercice 1895 (1894), puis pour l'exercice 1896 (1895) et de plusieurs autres commissions.

Abandonnant la carrière politique, il se fit nommer ministre plénipotentiaire de 2e classe le 26 avril 1898 et fut chargé de la Division des archives au Ministère des Affaires étrangères, fonctions qu'il occupa jusqu'à sa mort. C'est à ce titre qu'il fut nommé Commissaire du Gouvernement pour la discussion du budget de ce département pour l'exercice 1903.

Il mourut le 8 novembre 1907 à Paris (6e) ; il était âgé de 62 ans.