Charles, Jacques Dindeau

1841 - 1898

Informations générales
  • Né le 24 décembre 1841 à Cours-les-barres (Cher - France)
  • Décédé le 17 juillet 1898 à Cours-les-barres (Cher - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 16 avril 1893 au 14 octobre 1893
Département
Ardèche
Groupe
Républicain radical
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Ardèche
Groupe
Républicain radical

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 24 décembre 1841 à Cours-les-Barres (Cher), mort le 17 juillet 1898 à Cours-les-Barres.

Député de l'Ardèche de 1893 à 1898.

Bachelier, puis élève des Beaux-Arts à Paris (en 1860 il entra dans les ateliers de Sébastien Cornu et de Léon Cogniet), Charles Dindeau s'opposa à l'Empire et fut, en 1870, chef de bataillon des volontaires du Cher. Maire de sa commune natale, puis sous-préfet de Cosne (Nièvre) en 1879 et de Montfort (Ille-et-Vilaine), Officier d'académie en 1880 et Officier de l'instruction publique en 1889, il fut nommé sous-préfet de Largentière le 23 avril 1886. Il adopta une attitude combative à l'égard des conservateurs et fut mis en disponibilité le 4 février 1891 à la suite de querelles politiques locales : il avait constitué en septembre et octobre 1888 des comités républicains cantonaux et publié une circulaire annonçant qu'il ne ferait aucune nomination sans prendre l'avis de ces comités.

Candidat au Sénat en mai 1892, il se retira au deuxième tour. Le 16 avril 1893, il se présenta à une élection législative partielle dans la deuxième circonscription de Privas, en remplacement de M. Clauzel, décédé. Il fut élu par 7.077 voix sur 13.543 votants contre 5.617 à M. Rigaud. La même année, aux élections législatives générales du mois d'août 1893, il fut réélu au deuxième tour, l'emportant sur le colonel Vitalis, conservateur, par 8.792 voix contre 6.221.

Républicain radical, il fit partie à la Chambre de diverses Commissions et, notamment, de la Commission de réforme générale de l'impôt. Orienté vers les problèmes de l'agriculture, il s'intéressa en particulier aux questions touchant la sériciculture.

Il échoua aux élections sénatoriales de février 1896 et ne se représenta pas aux élections générales législatives des 8 et 22 mai 1898, pour raisons de santé. S'étant retiré dans sa commune natale de Cours-les-Barres (Cher), il y mourut quelques semaines plus tard, le 17 juillet 1898, à l'âge de 57 ans.