Louis, François Dubosc

1901 - 1991

Informations générales
  • Né le 6 avril 1901 à Panassac (Gers - France)
  • Décédé le 8 juin 1991 à Condom (Gers - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Gers
Groupe
Socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 6 avril 1901 à Panassac (Gers).

Député du Gers de 1936 à 1942.

Après avoir obtenu son brevet supérieur, Louis Dubosc entra dans l'enseignement et fut nommé instituteur. Membre du parti socialiste S.F.I.O., il se présenta sous son patronage aux élections générales législatives des 26 avril et 3 mai 1936 dans la circonscription de Condom-Lectoure. Il obtint, au premier tour de scrutin, 6.705 voix contre 4.573 à M. Mahagne et 3.317 à M. Ducom, sur 19.398 votants. Au deuxième tour, il emporta le siège de député, avec 11.256 voix contre 7.977 à M. Ducom, sur 19.779 votants.

Inscrit au groupe socialiste, il fit partie de la Commission des travaux publics et des moyens de communication et de celle des boissons. Auteur d'une proposition de loi tendant à établir le scrutin uninominal avec représentation proportionnelle des partis pour l'élection des députés, il fut chargé de rapporter le projet de loi approuvant une convention entre l'Etat et la Compagnie des chemins de fer du Midi, relative à l'alimentation en énergie électrique des chemins de fer transpyrénéens, ainsi qu'une proposition de résolution tendant à inviter le Gouvernement à intervenir auprès de la S.N.C.F. pour que soit accordée, une fois par an, la gratuité de transport aux personnes accompagnant les parents âgés ou infirmes se rendant sur la tombe de leur fils mort pour la France. Il intervint à la tribune au cours de la discussion du budget des Travaux publics de l'exercice 1937, sur le point précis de l'achèvement du -troisième tronçon de la ligne de chemin de fer Bazas-Auch. Le 13 novembre 1936, il demanda à interpeller le Gouvernement sur les ordres donnés par le consul italien du Gers, aux anciens combattants italiens, de s'abstenir de prendre part au cortège du 11 novembre, organisé à Condom.

Entre temps, en 1937, il fut élu conseiller général du Gers pour le canton de Valence. Il devait le demeurer jusqu'en 1945.

Lorsque éclata la guerre de 1939, il fut mobilisé comme officier. Sa brillante conduite lui valut la Croix de la Légion d'honneur et la Croix de guerre. Il est commandant de réserve honoraire.

Il se rendit le 10 juillet 1940 au congrès de Vichy, où il vota les pouvoirs constituants au maréchal Pétain. Il prit néanmoins une part active à la Résistance et fut décoré de la Médaille de la Résistance.

Exclu du parti socialiste en 1946, il s'affilia aussitôt au parti socialiste démocratique. Il devint ensuite président du cercle national des indépendants de gauche, des républicains socialistes et des socialistes indépendants. Il a été désigné le 28 mars 1957 comme secrétaire général adjoint du Centre républicain.




Né le 6 avril 1901 à Panassac (Gers)
Décédé le 8 juin 1991 à Condom (Gers)

Député du Gers de 1936 à 1942

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1511 et 1512)

Au cours de la seconde guerre mondiale, la brillante conduite de Louis Dubosc, mobilisé comme officier, lui vaut d'être décoré de la Croix de Guerre et d'être nommé Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire.

S'il accepte de participer au Cabinet de Jean Berthelot, secrétaire d'Etat aux communications de septembre à décembre 1940, il rend d'éminents services à la Résistance à partir de 1942. Son comportement sera récompensé par la Médaille de la Résistance.

Après la Libération, par sa décision du 31 décembre 1945, le Jury d'honneur le relève de l'inéligibilité qui le frappait en raison de son vote du 10 juillet 1940, favorable au projet de loi constitutionnelle.

Exclu du parti socialiste en 1946, il s'affilie aussitôt au parti socialiste démocratique, mais ne se présente pas aux élections législatives. Il devient ensuite président du cercle national des indépendants de gauche, des républicains socialistes et des socialistes indépendants. Aux élections législatives du 2 janvier 1956 il se présente sans succès dans le Cher.

Le 28 mars 1957, il est désigné comme secrétaire général-adjoint du Centre républicain.