Alexandre, Gilbert Dumas

1852 - 1941

Informations générales
  • Né le 7 août 1852 à Treignat (Allier - France)
  • Décédé le 27 octobre 1941 à Epineuil-le-fleuriel (Cher - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Allier

Biographies

Né le 7 août 1852 à Treignat (Allier), mort le 27 octobre 1941 à Epineuil-le-Fleuriel (Cher).

Député de l'Allier de 1889 à 1893.

Alexandre Dumas naquit à Treignat dont son père qui y était instituteur devait devenir le maire. Il obtint sa licence en droit et entra dans l'enregistrement où il commença une carrière de receveur à laquelle il renonça bientôt pour ne pas quitter l'arrondissement de Montluçon, auquel il était avant tout attaché.

Il se fixa comme notaire dans cette ville et, en 1888, entra au conseil municipal où il ravit la mairie au sénateur Chantemille : il ne la garda que quatre ans, car il fut battu aux élections municipales de 1892 par la liste socialiste de Jean Dormoy. Il tenta de représenter, au conseil général de l'Allier, le canton d'Hérisson en 1894, mais sans succès. Il n'eut pas plus de chance, en 1898, en briguant, dans le Cher cette fois, les suffrages du canton de Saulzaisle-Potier, limitrophe du département de l'Allier et du canton du Hérisson. Mais, dans ce même canton du Cher, il entra en 1898 à la mairie d'Epineuil-le-Fleuriel où il devait se fixer définitivement et mourir quarante-trois ans plus tard.

Il se présenta à la députation à l'occasion des élections générales législatives des 22 septembre et 6 octobre 1889 dans la deuxième circonscription de Montluçon. Au premier tour de scrutin, il n'était qu'en seconde position avec 4.603 voix derrière Theurault, 5.119 voix, mais devant Dechaud, 3.122 voix et Dormoy, 2.241 voix, sur 15.203 votants ; au second tour, il l'emportait par 7.963 suffrages contre 5.339 à Theurault et 1.475 au boulangiste Justice, sur 14.902 votants. Lors du renouvellement des 20 avril et 3 septembre 1893, il ne retrouva pas son siège de député : il fut distancé dès le premier tour de scrutin par Sauvanot, qui obtint 4.564 voix alors qu'il n'en totalisait que 3.992 et était suivi de près par Dechaud avec 3.485 voix, sur 12.962 votants ; l'élection, circonscrite à un duel au second tour, vit la victoire de Sauvanot avec 6.443 voix contre 5.423 à lui-même, sur 12.299 votants. Sollicité de se représenter aux élections générales de 1898, il déclina la candidature offerte.

Représentant le parti républicain, il se montrait partisan du maintien de la paix et demandait l'adoption du service militaire égal pour tous, le renforcement des institutions républicaines, le secret du vote, des mesures sociales (bien timides encore !), l'application des lois de Jules Ferry, des modifications en matière de succession ainsi qu'une refonte de la loi organique du notariat, et enfin la séparation des Eglises et de l'Etat.

A la Chambre, où il siégea dans les rangs républicains, il appartint à de nombreuses Commissions, et particulièrement à celle chargée d'étudier la révision des services administratifs (1892).

Auteur, en 1890, avec son collègue Gacon, de l'Allier, d'une proposition de loi relative au notoriété, il déposa la même année une autre proposition modifiant le régime fiscal en matière de succession et de donation entre vifs, qui fut évoquée lors de la discussion en première délibération, en 1891, du projet gouvernemental sur le même objet, et enfin, avec ses collègues de l'Allier, une mesure d'intérêt local (1891). Il rapporta des projets de loi autorisant divers départements à procéder à des emprunts locaux. Il prit la parole, en 1890, à propos de la prescription en matière d'impôt sur le revenu des valeurs mobilières (1890), du projet de loi en matière successorale, et développa une interpellation à propos de la grève des verriers (1891). Après ses échecs aux élections générales de 1893 et au conseil général de l'Allier en 1894 et du Cher en 1898, il s'installa à Epineuil-le-Fleuriel, à la limite du Cher et de l'Allier, où il acheva sa longue vie au cours de la seconde guerre mondiale. Il y mourut en effet le 27 octobre 1941, dans sa quatre-vingt-dixième année.




Né le 7 août 1852 à Treignat (Allier)
Décédé le 27 octobre 1941 à Epineuil-le-Fleuriel (Cher)

Député de l'Allier de 1889 à 1893

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1543)

Alexandre Dumas meurt le 27 octobre 1941 à Epineuil-le-Fleuriel, où il s'était retiré.