Pierre Dumas

1891 - 1968

Informations générales
  • Né le 1er août 1891 à Saint-martin-d'oydes (Ariège - France)
  • Décédé le 23 septembre 1968 à Saint-martin-d'oydes (Ariège - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
Ire Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 21 octobre 1945 au 10 juin 1946
Département
Haute-Garonne
Groupe
Mouvement républicain populaire

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 1er août 1891 à Saint-Martin-d' Oydes (Ariège).
Décédé le 23 septembre 1968 à Saint-Martin-d'Oydes (Ariège).

Membre de la première Assemblée nationale Constituante (Haute-Garonne).

Pierre Dumas est le petit neveu de Julien Dumas, député de l'Ariège de 1893 à 1902. C'est à la Libération qu'il fait son entrée au forum. Il dirige le journal de sensibilité démocrate-chrétienne La Victoire de Toulouse qu'il a fondé à la fin de la guerre comme son nom l'indique. En l'absence de La Dépêche du Midi, La Victoire est alors un des principaux organes de presse du département.

Aux élections à la première Assemblée nationale Constituante, Pierre Dumas conduit la liste M.R.P. dans le département de la Haute-Garonne. Avec 47191 voix sur 229 719 suffrages exprimés le 21 octobre 1945, la liste républicaine populaire arrive en troisième position derrière les listes socialiste et communiste et loin devant la liste radicale. Le directeur de La Victoire est élu au quotient. Il est nommé membre de la Commission de la presse, de la radio et du cinéma ainsi que de la Commission des territoires d'outre-mer. Avec son groupe, il vote les nationalisations et s'oppose au premier projet de Constitution de la IVe République (19 avril 1946) que les Français rejettent par le référendum du 5 mai 1946 mais son activité parlementaire est des plus réduites. C'est sans doute la raison pour laquelle il ne sollicite pas le renouvellement de son mandat le 2 juin 1946. Il sera pourtant candidat, sans succès, au Conseil de la République en novembre 1948 de même qu'aux législatives du 2 janvier 1956 dans la première circonscription de la Gironde.