James Durand-Savoyat

1849 - 1914

Informations générales
  • Né le 11 décembre 1849 à Mens (Isère - France)
  • Décédé le 9 février 1914 à Monaco (Monaco)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Isère

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1891 au 1er janvier 1903

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 11 décembre 1849 à Mens (Isère), mort le 9 février 1914 à Monte-Carlo (Principauté de Monaco). Député de l'Isère de 1889 à 1893.

Fils de Napoléon Durand-Savoyat qui fut député de l'Isère aux Assemblées constituante et législative de 1848 et de 1849, cousin germain de Léonce-Emile Durand-Savoyat, député de l'Isère de 1885 à 1889, James Durand-Savoyat naquit le 11 décembre 1849 à Mens (Isère) et fit ses études au collège de Vif. A la suite de revers de fortune éprouvés par sa famille, il partit tout jeune à Buenos Ayres où il devint industriel. Après un séjour de quatorze ans, il regagna la France en 1883 et s'installa à Oriol-les-Bains, canton de Mens, où il avait une propriété. En même temps que les exploitations de ses terres, il dirigea à Paris une maison d'exportation de produits français. Il vint à la politique à l'occasion des élections générales législatives du 22 septembre 1889. Dans sa profession de foi, il se déclare partisan de la stabilité gouvernementale, de mesures en faveur de l'agriculture, d'une politique coloniale « sans aventure ni guerre » afin de procurer au pays les matières premières dont il a besoin, de l'ajournement de la séparation de l'Eglise et de l'Etat a jusqu'au moment où il sera possible de l'accomplir sans périls ni haine » et étant entendu que les ministres du culte doivent demeurer à l'écart de l'école et de la politique. Il fut élu au premier tour de scrutin, dans la troisième circonscription de Grenoble, par 5.111 voix contre 4.548 à M. Guillot, député sortant, sur 10.088 votants. A peine entré au Palais Bourbon, il se présenta à l'élection sénatoriale du 15 février 1891. Mais cette candidature, que ses adversaires politiques qualifièrent de « truc américain » - allusion à son séjour en Argentine - se solda par un échec. N'ayant obtenu que 32 voix au premier tour, il se retira et, au deuxième tour, son cousin germain, Léonce, Emile Durand-Savoyat fut élu sénateur de l'Isère par 666 voix.

Au cours de la législature, il ne semble pas que son activité ait été importante sur le plan parlementaire et il ne se représenta pas aux élections des 20 août et 3 septembre 1893.

Par la suite, il exploita à Oriol les sources Amélie et Valentine dont il était propriétaire. Il mourut le 9 février 1914 à Monte-Carlo où il fut incinéré. Ses cendres furent ramenées en 1920 au cimetière de Cornillon- en-Trièves, dans l'Isère.