Adrien, Vital Farjon

1850 - 1907

Informations générales
  • Né le 25 janvier 1850 à Ambert (Puy-de-Dôme - France)
  • Décédé le 15 décembre 1907 à Ambert (Puy-de-Dôme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Républicains progressistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Républicains progressistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Républicains progressistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 25 janvier 1850 à Ambert (Puy-de-Dôme), mort le 15 décembre 1907 à Ambert.

Député du Puy-de-Dôme de 1889 à 1902.

Neveu du député Costes, l'un des 363, et petit-neveu de M. Vimal-Dessaigne, député royaliste du Puy-de-Dôme en 1871, Adrien Farjon entra dans la politique à l'âge de 18 ans en prenant part à la campagne antiplébiscitaire. Banquier et industriel, il devint conseiller général du canton de Viverols en 1883 et fut élu député, comme candidat républicain, aux élections générales du 22 septembre 1889, au premier tour de scrutin, avec 9.914 voix contre 6.209 à M. Nervo sur 16.259 votants.

Au Palais Bourbon, il vota la réforme des tarifs douaniers, le dégrèvement de l'impôt foncier, la loi réglementant le travail des femmes et des enfants, la loi sur l'assistance médicale gratuite et l'hygiène publique.

Réélu aux élections générales du 20 août 1893 avec 13.587 voix sur 14.419 votants, aucun adversaire ne s'étant présenté contre lui, il fit partie de la Commission du commerce et de l'industrie et fut nommé secrétaire de la Chambre. Il vota la réforme du régime fiscal des successions, se prononça contre la réforme fiscale présentée par les socialistes et contre la révision de la Constitution. Défenseur de l'agriculture, il soutint, à partir de 1896, la politique préconisée par Méline et fut à cette époque un des chefs du parti républicain progressiste et libéral du Puy-de-Dôme. Il fut président-fondateur de la Chambre de commerce d'Ambert créée le 9 avril 1896 et administrateur de la Caisse d'épargne.

Réélu le 8 mai 1898 au premier tour de scrutin, avec 11.390 voix contre 1.483 à M. Beaudoux, socialiste, sur 14.205 votants, il succéda en 1900 à son oncle, M. Ledieu, comme maire d'Ambert.

Aux élections du 27 avril 1902, il fut battu, n'obtenant que 5.452 voix contre 10.064 à M. Sabattrie, médecin et conseiller général, sur 16.041 votants. Président de la Chambre consultative des arts et manufactures, juge au Tribunal de commerce, président de plusieurs sociétés de secours mutuels, administrateur du collège d'Ambert et membre du comité de patronage de l'enseignement secondaire, il se préoccupa tout particulièrement des questions d'assistance, des questions scolaires et de l'amélioration des voies de communication.

Il mourut à Ambert le 15 décembre 1907, à l'âge de 57 ans.