Marcel Ferraris

1886 - 1962

Informations générales
  • Né le 28 décembre 1886 à Dôle (Jura - France)
  • Décédé le 25 septembre 1962 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Jura
Groupe
Entente républicaine démocratique

Biographies

Né le 29 décembre 1886 à Dôle (Jura).

Député du Jura de 1919 à 1924.

Marcel Ferraris était né de parents italiens originaires d'Alagna Sesia, qui s'étaient fixés en France en 1874 et se firent naturaliser en 1895. Il s'était établi peintre-décorateur à Dôle. Il fit la guerre de 1914-1918 dans les chasseurs à pied et la termina comme sergent : blessé et mutilé, il avait obtenu la Médaille militaire. C'est à ces titres qu'il se présenta, dans le Jura, aux élections générales législatives du 16 novembre 1919. Second de la liste d'union républicaine nationale pour le développement agricole, industriel et commercial menée par Maurice Bouvet, il est élu au quotient électoral avec le plus grand nombre de suffrages, 26.217 sur 54.137 votants. Au renouvellement du 11 mai 1924, le Jura n'est plus représenté que par trois députés ; dernier de la liste du cartel d'action républicaine et nationale, qui n'aura d'ailleurs aucun élu, il n'obtient que 24.090 voix sur 58.422 votants, la majorité absolue étant de 28.915 voix.

Élu sur un programme de relèvement du pays, d'affermissement de l'Etat, de réparation et d'avantages pour les victimes de la guerre, Marcel Ferraris s'inscrivit à la Chambre au groupe de l'entente républicaine démocratique.

Il appartint aux commissions d'hygiène, des régions libérées, des pensions militaires (1920) et à celle, enfin, chargée du rapport sur l'application de la loi réservant les emplois aux anciens militaires pensionnés (1923).

Il fut l'auteur de nombreuses propositions de loi ou de résolution sur les sujets les plus divers et fut un très fidèle rapporteur des textes concernant les pensions militaires.

Durant les quatre années qu'il passa à la Chambre, il monta assez souvent à la tribune, participant à des débats touchant presque toujours à la douloureuse question - dont il se fait une spécialité- de la défense des victimes directes de la guerre.

Le 5 décembre 1923, Marcel Ferraris avait été nommé membre de la commission chargée du rapport sur l'application de la loi du 30 janvier 1923 réservant des emplois aux anciens militaires pensionnés.

Il faisait partie du groupe des mutilés de guerre à la Chambre.

Après son échec en 1924, il ne se représenta plus à la députation.



Né le 29 décembre 1886 à Dôle (Jura)

Décédé le 25 septembre 1962 à Paris

Député du Jura de 1919 à 1924

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1676, 1677)

Après son échec de 1924, Marcel Ferraris ne prend plus aucune part à la vie politique.