Louis Azémar

1815 - 1884

Informations générales
  • Né le 21 février 1815 à Rodez (Aveyron - France)
  • Décédé le 6 avril 1884 à Rodez (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Aveyron
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Aveyron
Groupe
Appel au peuple

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1881, né à Rodez (Aveyron), le 21 février 1815, mort à Rodez, le 6 avril 1884. Avocat du barreau de Rodez, il devint sous le Second Empire adjoint au maire de cette ville, puis conseiller de préfecture de l'Aveyron.

Le 4 Septembre lui ayant retiré ces fonctions, il se fit élire par les conservateurs, d'abord conseiller général pour le canton de Marcillac, en 1871, ensuite député de la 1re circonscription de Rodez aux élections du 20 février 1876 : il avait obtenu alors 6 280 voix sur 10 705 votants et 13 877 inscrits, contre 3 936 données à M. Mazenc, candidat républicain.

Sa profession de foi disait : « Je défendrai tous les intérêts religieux et tous les principes fondamentaux de l'ordre social. Je suis franchement conservateur. »

Il siégea au groupe de l'appel au peuple, et soutint avec la minorité le ministère de Broglie-Fourtou, issu du 16 mai, et dont il fut le candidat officiel après la dissolution de la Chambre.

Le 14 octobre 1877, il fut réélu par 6 258 voix sur 11 516 votants et 14 548 inscrits, contre MM. Rodat, 3 046 voix et Mazenc 2 157.

Dans la législature de 1877 à 1881, il se prononça contre tous les ministères de centre gauche et de gauche qui se suivirent au pouvoir, vota :
- le 20 janvier 1879, contre le ministère Dufaure ;
- le 16 mars 1880, contre l'application des lois existantes aux congrégations non autorisées,
- et, le 8 février 1881 pour le rétablissement du divorce.

Il repoussa de même « l'article 7 » et toutes les lois présentées par Jules Ferry sur l'organisation de l'enseignement.

Il échoua au renouvellement de la Chambre, le 21 août 1881, avec 5 344, contre Joseph Fabre, républicain, élu par 6 072 suffrages.