Ferdinand Baduel

1859 - 1922

Informations générales
  • Né le 8 juin 1859 à Valuéjols (Cantal - France)
  • Décédé le 3 février 1922 à Verneuil (Nièvre - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Cantal
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Cantal
Groupe
Républicains radicaux-socialistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Cantal
Groupe
Parti républicain radical et radical socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Valuejols (Cantal), le 8 juin 1859, mort à Verneuil (Nièvre), le 3 février 1922.

Député du Cantal de 1906 à 1919.

Après des études poursuivies d'abord à Paris, puis à Nancy, Ferdinand Baduel s'installa comme pharmacien à Murat, où il se lança très vite dans la politique. Président du Comité radical du département dès 1890, il fut élu, en 1896, conseiller municipal de Murat et constamment réélu jusqu'à ce que, en 1913, il soit élu en remplacement de son frère, le docteur Alexis Baduel, conseiller municipal, maire et conseiller général de Condat. Il devait conserver ces mandats jusqu'en 1919.

Elu député le 6 mai 1906, au premier tour de scrutin, contre le comte Stanislas de Castellane, député sortant, il fut réélu le 24 avril 1910 et le 26 avril 1914, toujours au premier tour de scrutin. Membre de la Commission des travaux publics et des chemins de fer, et de la Commission des pensions civiles, au cours de la législature 1910-1914, il prit part à la discussion du Budget de 1912 pour demander que les travaux de construction des lignes de chemins de fer du Centre soient accélérés grâce à la création d'emplois de conducteurs et de commis des Ponts et Chaussées. Dans la discussion du projet de loi créant un impôt complémentaire sur le revenu (1914), il soutint un amendement tendant à limiter les pouvoirs d'investigation des agents des contributions directes.

Au lendemain de la guerre, il ne sollicita pas le renouvellement de son mandat. Il fut nommé directeur de la liquidation des stocks américains à Verneuil (Nièvre), où il mourut.